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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Touchstone
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Production : Spyglass Entertainment, Birnbaum/Barber, Touchstone Pictures Distribution : GBVI Réalisation : Roger Donaldson Scénario : Robert Towne, Kurt Wimmer, Mitch Glazer Montage : David Rosenbloom Photo : Stuart Dryburgh Décors : Peter P. Nocolakakos Musique : Klaus Badelt, Ramin Djawadi Costumes : Beatrix Pasztor Maquillage : John Caglione Jr. Directeur artistique : Dennis Davenport, Eric Hunsaker Durée : 115 mn
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Al Pacino : Walter Burke
Colin Farrell : James Clayton
Bridget Moynahan : Layla Moore
Gabriel Macht : Zack
Kenneth Mitchell : Alan
Mike Realba : Ronnie Gibson
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The Recruit (La recrue)
USA / 2003
11.06.03
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C’est la première fois que Colin Farrell, valeur montante d’Hollywood (Minority Report, Daredevil), se retrouve face à la légende vivante qu’est Al Pacino. Afin de perdre son accent natal, l’acteur irlandais a travaillé tous les dialogues avec un répétiteur. Bridget Moynahan, espionne de charme, a été découverte dans Coyote Girls. Depuis, on l’a vu dans Un amour à New-York et dans la série new-yorkaise « Sex and the City » dans le rôle de l’épouse de Mr. Big, Natasha.
Le scénario a été manié et remanié tout au long du tournage par le trio de scénaristes- Roger Towne, Kurt Wimmer et Mitch Glazer- à qui l’on doit notamment Cocktail et De grandes espérances. Afin de donner plus d’authenticité au film, ils ont fait appel aux services du porte-parole de la CIA, Charles Brandon. Il leur a donné un aperçu des installations de l’Agence et de ses méthodes de recrutement et de formation des nouvelles recrues. Agent pendant vingt-cinq ans, Brandon a été chargé par le Bureau des Affaires publiques de la CIA d’abandonner sa couverture pour conseiller les cinéastes ou toute personne désireuse de réaliser un documentaire ou une émission de télévision sur l’Agence.
Brandon explique à propos du film : «La formation elle-même est très intéressante, nous avons un endroit où nous mettons en pratique un entraînement clandestin. Certains prétendent que nous appelons ce lieu "La Ferme". Si j’employais une des réponses devenues classiques de l’Agence, je dirais que ‘je ne peux ni confirmer ni démentir l’existence d’un tel endroit’, mais que si nous cherchions un nom à notre centre de formation, la Ferme serait tout à faut approprié»… Enfin, un photographe a été autorisé à prendre des photos des locaux de l’Agence pour faciliter la création des décors et les acteurs ont pu aussi se rendre dans les bureaux de la CIA, décidément très coopérative.
vanessa
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