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						Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.  					 | 
				 
			  
			 
   
			 
		 
   
			 
			 
   
			 
			 
 
  
 
  (c) Ecran Noir 96 - 25 		 | 
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									Production : Les Films Alain Sarde, Little Bear, TF1 Films productions 									Distribution : Bac films 									Réalisation : Jean-Paul Salomé 									Scénario : Jean-Paul Salomé, Bruno Dega, Jérôme Tonnerre 									Montage : Michèle Robert-Lauliac 									Photo : Jean-Claude Larrieu 																																				Musique : Alexandre Desplat 																		Costumes : Charlotte David 									Maquillage : Erin Braus Guth 																											Durée : 101 mn 									  
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                                           Emma De Caunes : Claire 
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                                           Bruno Solo : Jeff 
                                           Bernard Le Coq : Jean-Michel 
                                           Estelle Larrivaz : Suzy 
                                           Judith Henry : Elvira 
                                           Hubert Koundé : Aimé 
                                           Bruno Lochet : Gwenaël 
                                           Vincent Schiavelli : Gary 
                                           Claire Nadeau : Nicole 
                    								 
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					  Restons groupés
   
					France / 1998
   
					02.09.98  
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					Jean-Paul Salomé s'est inspiré d'une histoire réelle qui s'est produite il y a quatre ans environ. Il venait de terminer un tournage, et il est tombé sur cette histoire dans Le Monde. Il a évidemment brodé autour de cette histoire, mais le sujet reste rigoureusement conforme à la réalité : de joyeux vacanciers, la faillite du tour-operator et un guide décidé à terminer coûte que coûte le parcours.
 
  
 
  
 Bref, ce pourrait être un amusante suite à la série des Bronzés... Il est d'ailleurs à noter que le cinéma français s'aventure peu dans le domaine du tourisme. le dernier essai en date est bien sûr Casque Bleu de Jugnot qui lui aussi transformait des vacances en voyage catastrophe. 
 Avec une affiche pleine de talents prometteurs, on espèrera que Restons Groupés lance ou confirme la mise en orbite de quelques acteurs boulimiques en rôles mais rarement récompensés par le Box office. 
"J'ai clairement plus de tendresse pour l'Amérique qui cultive la différence et la tolérance que pour celle qui carbure au rigorisme et au sectarisme. Mais il s'est passé quelque chose d'unique et rare autour de ce film, en l'occurrence une vraie symbiose entre le tournage et l'histoire ; on a vécu nous, artistes et techniciens français,, ce qui est arrivé au groupe de vrais touristes : un rejet sensible par le pays qui a favorisé une miraculeuse cohésion entre nous. 
 On a été accueillis avec un peu de goguenardise là-bas, genre "tiens, le Burkina Faso vient faire un film en Amérique!", on nous a regardés comme des velléitaires un peu ploucs ; nous étions très peu à venir de France, 5 techniciens, 11 acteurs et un gentil réalisateur, autant dire que nous n'étions pas majoritaires face aux 80 techniciens locaux ! 
 Tout ça nous a considérablement soudés : tout comme les touristes du fait-divers qui se sont dit "on ira jusqu'au bout", nous avons eu la même motivation passionnée, ce synchronisme entre l'histoire qu'on filmait et celle qu'on vivait nous a donné un bel élan...", explique le réalisateur. Il ajoute : "J'avais envie de voir comment un personnage qui regarde cette micro-comédie humaine avec un peu de cynisme et de condescendance au début, et qui ne croit pas du tout à ces valeurs-là : solidarité ou boy-scoutisme du "on est bien tous ensemble" peut réviser son jugement et passer du sourire en coin ou de la saillie facile à une vraie intelligence du coeur. 
 De plus, la journaliste-espionne que joue Emma se retrouve à son corps défendant avec une folle envie de participer au groupe, être un témoin narquois ne l'intéresse plus du tout."     chris
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