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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Restons groupés
France / 1998
02.09.98
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EPARPILLES FACON PUZZLE
 
Dès les premiers dialogues, on veut nous dire tout de suite qui est qui, comme si les scénaristes étaient pressés de nous fourguer une exposition vite fait bien fait. Le guide français venant chercher les touristes français à l’aéroport de Los Angeles (Samuel Le Bihan) est montré d’une façon très caricaturale. A ce moment du film (à peine 10 minutes), on a peur de tomber dans le scénario de série B. On imagine les blagues grasses et les gags plats. De plus, la façon dont le français est vu à l’étranger n’est pas folichon (râleur, voleur...), même si c’est tiré d’une expérience réelle, c’est mauvais pour l’image de la France.
Bref, ce “film de vacances” tournait à l’inintéressement quand soudain (enfin) l’histoire devient passionnante par les différents personnages qui s’affrontent par leurs différences sociales et culturelles.
On attendait de voir Emma de Caunes : résultat on est déçu. On s’aperçoit qu’elle joue le personnage, mais qu’elle ne le vit pas. Elle n’arrive pas à nous faire sentir son rôle important de destinateur de l’histoire. Mais Emma n’a que quelques films derrière elle, on lui pardonne, les débuts de carrière d’actrice sont toujours difficiles...
En résumé, ce film montrant des touristes français effectuant un circuit de vacances dans l’Ouest Américain, et subissant plusieurs péripéties chanceuses et malheureuses, se laisse regarder, surtout pour Bruno Lochet, mais ce n’est pas le plus important. L’intérêt de savoir qu’en chacun de ces personnages attachants, il existe une part (vacancière) de nous-même quand on est loin de chez soi. Dans ce cas là, Restons groupés signifie que dans des situations périlleuses, il faut unir ses forces pour s’en sortir...
chris
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