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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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DreamWorks
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Production : DreamWorks SKG, Stardust pictures Distribution : UIP Réalisation : Eric 'Bibo' Bergeron, Don Paul Scénario : Red Elliott, Henry Mayo, Terry Rossio, Edmund Fong Montage : John Carnochan, Vicki Hiatt, Dan Molina Musique : Hans Zimmer, John Powell, Elton John Directeur artistique : Paul Lasaine, Wendell Luebbe, Raymond Zibach Durée : 89 mn
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Kevin Kline : Tulio
Kenneth Branagh : Miguel
Rosie Perez : Chel
Armand Assante : Tzekel-Kan
Edward James Olmos : le chef
Elton John : le narrateur
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The Road to El Dorado (La route d'Eldorado)
USA / 2000
25.10.00
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The Road to El Dorado se présente comme le deuxième coup d'essai de DreamWorks dans le domaine du long métrage d'animation dite classique. On retrouve à la tête de la production exécutive, l'incontournable Jeffrey Katzenberg, transfuge de chez Disney et co-fondateur du studio Dreamworks. Le projet fut initialement conçu dans les locaux de la souris aux oreilles rondes, mais Katzenberg l'emporta avec lui lors de son déménagement. On remarquera non sans suprise que l'action du prochain cartoon Disney, The Emperor's new groove se déroulera également dans la jungle sud américaine. Le monde est petit et les deux géants US semblent se délecter d'une perpétuelle mise en concurence. Cette dualité ne nous réserve pas forcément des surprises, ainsi Katzenberg nous ressert l'association musicale Elton John/Hans Zimmer/Tim Rice du Roi lion (fructueuse puisqu'oscarisée), florilège de son passé chez Disney.
On retrouve au générique d'Eldorado une partie de l'équipe des animateurs français ayant planché sur Le Prince d'Egypte et issus pour la plupart de la célèbre école d'arts graphiques des Gobelins. Eric Bergeron se retrouve même propulsé à la tête du projet puisqu'il co-réalise le film avec Don Paul.
A la pointe de la technologie, La route d'Eldorado marque un accomplissement technologique dans le mariage visuel de l'image 2D et 3D (entièrement calculée par ordinateur).
Par soucis de cohérence, la production a réuni un casting d'acteurs latinos pour doubler les personnages amérindiens. Ce soucis du détail ne s'étend pas aux personnages espagnols qui sont eux doublés entre autres par le très british Kenneth Branagh...
petsss
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