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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Hugo films, Les films de la Colombe, Les productions de la Guéville, France 3 Cinéma
Distribution : Pan Européenne
Réalisation : Zabou Breitman
Scénario : Zabou Breitman, Jean-Claude Deret
Montage : Bernard Sasia
Photo : Dominique Chapuis
Son : Paul Lainé, Michel Kharat, Eric Bonnard
Musique : Ferenc Javori
Costumes : Charlotte David
Durée : 110 mn
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Isabelle Carré : Claire Poussin
Bernard Campan : Philippe
Bernard Le Coq : Professeur Christian Licht
Zabou Breitman : Marie Bjorg
Anne Le Ny : Nathalie Poussin
Dominique Pinon : Robert
Denys Granier-Deferre : Toto
François Levantal : Daniel
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Se souvenir des belles choses
France / 2002
09.01.02
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Zabou Breitman, comédienne initialement connue sous le simple diminutif Zabou, a débuté au théâtre en 1983. Elle a ensuite alterné les pièces, les rôles pour la télévision et pour le cinéma. Sur grand écran, on a pu notamment la voir dans Le Complexe du Kangourou de Pierre Jolivet (1986), La Baule les Pins de Diane Kurys (1989), La Crise de Coline Serreau et le fameux Cuisine et Dépendances de Philippe Muyl, d’après la pièce du tandem Jaoui-Bacri (1992).
Se souvenir des belles choses est sa première réalisation. Pendant la préparation du film et son tournage, elle a beaucoup pensé à Raymond Depardon et son travail de documentariste. Pour être au plus près de la vérité, elle et les deux comédiens principaux ont rencontré plusieurs personnes atteintes de la forme autosomale dominante, maladie responsable de la perte progressive de la mémoire. Cinq cas sont recensés en France, dont un chez un homme de 28 ans.
Le film sort quelques semaines après C'est la vie et Change moi ma vie, à dominante socio-dramatique, et tous trois distribués par la Pan Européenne. Il devrait donc établir les mêmes scores au Box Office, malgré une concurrence intense.
Après coup : un succès inespéré (plus de 500 000 entrées) et 3 Césars, dont meilleure actrice, meilleur second rôle masculin et meilleur premier film.
laurence, vincy
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