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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Fantastic Factory, P.C. Joan Ginard Distribution : Mars distribution Réalisation : Jaume Balagueró Scénario : Jaume Balagueró, d'après le roman de Ramsey Campbell Montage : Luis De La Madrid Photo : Albert Carreras, Xavi Giménez Musique : Carles Cases Costumes : Carmen Gonzalez Maquillage : Alma Casal Directeur artistique : Mtias Tikas Durée : 98 mn
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Emma Vilarasau : Claudia Horts de Gifford
Karra Elejalde : Bruno Massera
Tristán Ulloa : Quiroga
Toni Sevilla : Franco
Brendan Price : Marc Gifford
Jordi Dauder : le pathologiste
Jessica Del Pozo : Angela
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Los sin nombre (La secte sans nom)
Espagne / 1999
23.08.00
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Véritablement bombardé de prix, La secte sans nom a justement su s'en faire un par le biais des festivals: 4 récompenses au festival du film fantastique de Sitges en 1999 (dont Méliès d'or du meilleur film fantastique européen), 4 prix au festival de Gérardmer 2000 (dont prix spécial du jury), 2 prix au festival du film fantastique de Porto 2000 (dont meilleur réalisateur) et Grand Prix Golden Raven au festival du film fantastique de Bruxelles (2000). Impressionnant!
Adapté de "The nameless", roman du britannique Ramsey Campbell, le film du même nom devait constituer un pari osé et difficile. Jaume Balaguero, réalisateur issu du court-métrage avait en effet décidé de transposer à l'écran un univers typiquement anglais (ombres et brouillards compris); difficulté majeure pour une première oeuvre à l'égard de laquelle il déclare: "C'est vrai que le film a été tourné en Espagne, mais je trouve qu'en définitive on ne le ressent pas à l'écran. L'histoire se déroule dans une ville hypothétique, neutre, qui pourrait tout aussi bien être française ou américaine".
Deuxième difficulté importante: le financement - et Dieu sait que l'apport massif de pesetas n'est pas réellement légion dans cinéma fantastique européen et ibérique à plus forte raison. "Le processus fut très compliqué. D'abord parce que c'est mon premier film [...]" rappelle Balaguero. "On a obtenu des subvention de l'Etat, mais ça ne suffisait pas. Et puis Filmax (NDLR: grande société de production espagnole) s'est impliquée dans le projet et tous les soucis ont été réglés" .
L'apport pécuniaire d'un grand groupe semble ainsi toujours indispensable lorsqu'il s'agit d'innover et de proposer un cinéma qui sort amplement des sentiers battus.
laurent
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