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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Los sin nombre (La secte sans nom)
Espagne / 1999
23.08.00
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LA PEUR A UN NOUVEAU VISAGE
"- Vous ne pouvez pas être ma fille, elle est morte... "
On peut dorénavant considérer L'exorciste tel un film pour enfant en bas âge comparé à La secte sans nom.
Jouant chaque seconde toujours plus avec nos nerfs, Jaume Balaguero, réalisateur esthète, a su créer une atmosphère inédite. Rien ne nous semble ici épargné, toute seconde constitue une montée d'adrénaline à part entière, chaque plan, minutieusement élaboré, scotche indubitablement le spectateur à son fauteuil.
On vacille avec bonheur dans une peur de chaque instant entre terreur irrépressible et fascination gore.
1000: c'est le nombre de fois ou vous frôlerez la syncope.
44: le nombre de sursauts provoqués par un montage insolite.
10: la quantité d'ongles que vous aurez en moins à la fin de la séance.
127: le nombre de cris que vous entendrez dans la salle.
72: mon année de naissance.
Seul petit défaut: le dénouement, tout juste correct et finalement assez attendu. Il n'enlève fort heureusement rien aux enivrantes 98 minutes passées en compagnie de la "secte". Cardiaques, par pitié abstenez-vous ! laurent
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