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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Sony
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Production : Red Wagon productions, Franklin/Waterman productions, Columbia pictures Distribution : Columbia TriStar Réalisation : Rob Minkoff Scénario : Bruce Joel Rubin, Douglas Wick, d'après le livre de E.B. White Montage : Priscilla Nedd-Friendly Photo : Steven B. Poster Décors : Lisa K. Sessions Musique : Alan Silvestri Effets spéciaux : Sony Pictures Imageworks, Hunter / Gratzner Industries, Ryhthm & Hues
Costumes : Mona May Directeur artistique : Shepherd Frankel Durée : 78 mn
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Michael J. Fox : Stuart Little (voix)
Geena Davis : Mme Eleanor Little
Hugh Laurie : Mr Frederick Little
Jonathan Lipnicki : George Little
Nathan Lane : Snowbell (voix)
Melanie Griffith : Margalo (voix)
James Woods : Le faucon (voix)
Steve Zahn : Monty the Alley-cat (voix)
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Stuart Little 2
USA / 2002
16.10.02
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Stuart Little 1 était encore en salle que les rumeurs d'un opus 2 couraient déjà. En 1999, Columbia Pictures avait bien compris qu'elle tenait là un incroyable filon, en adaptant l'œuvre d' E.B. White, décédé en 1985, Prix Pulitzer pour l'ensemble de son œuvre, en 1978, et membre de l'American Academy. L'histoire de cette petite souris avait déjà fait ses preuves il y a près de 60 ans ! Oui, puisque à l'origine, Stuart Little est un conte écrit en 1945.
Nominé aux oscars pour ses effets visuels en 2000, Stuart Little 1 avait remporté un succès aussi considérable qu'inattendu. Sorti début juillet dernier aux USA, le deuxième épisode était pourtant à la traîne au box office, dans ses toutes premières semaines de diffusion. On annonce déjà que la production ne rentrera pas dans ses frais. Un pari de 120 millions de dollars où tout a été mis en œuvre pour que Stuart Little 2 l'emporte sur son aîné. Priorité aux moyens techniques : Sony Pictures Imageworks est intervenu en amont du projet, pour adapter et accroître ses développements techniques. Toutes les dernières innovations de l'imagerie digitale ont été intégrées à la réalisation. Le projet à peine lancé, 150 spécialistes étaient déjà mobilisés pour donner vie aux personnages virtuels et les intégrer aux décors réels New Yorkais. "Nous avons toujours souhaité privilégier la crédibilité des personnages. Le travail en équipe s'est organisé autour de deux axes : faire oublier qu'ils peuvent être numériques et travailler leur jeu", précise Rob Minkoff. Dans la lancée, on a considéré Stuart comme un personnage réel. Mona May, la créatrice des costumes, a dessiné la garde robe du rongeur, en fonction de la personnalité du personnage. Quatorze costumes ont ainsi été créés et cousus à l'échelle. On a ensuite reproduit en images de synthèse, dans les moindres détails, chaque teinte et texture des vêtements. La productrice Lucy Fisher argumente : "Quels que soient les moyens mis en œuvre ou le degré d'avance technologique dont nous avons bénéficié, ils ne servent que l'histoire. Je trouve assez joli d'imaginer qu'une centaine de personnes ont fait appel aux techniques les plus sophistiquées pour réussir un simple sourire ou un battement d'aile. Toute cette technologie au service d'une émotion simple et authentique".
Effets visuels et technologies de pointe, d'accord ; mais le scénario, dans tout ça ? Puisqu'il semble que les carences viennent bel et bien de là. L'écriture de ce nouvel épisode à été confié à Bruce Joel Rubin, scénariste oscarisé pour Ghost en 1991, mais également auteur de Deep Impact, en 1997. On est bien loin de la comédie familiale. Alors cherchez l'erreur !
sabrina
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