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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Blinding Edge pictures, Touchstone Pictures
Distribution : GBVI
Réalisation : M. Night Shyamalan
Scénario : M. Night Shyamalan
Montage : Dylan Tichenor
Photo : Eduardo Serra
Décors : Gretchen Rau
Musique : James Newton Howard
Effets spéciaux : The Secret Lab
Durée : 106 mn
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Bruce Willis : David Dunn
Samuel L. Jackson : Elijah Price
Robin Wright Penn : Audrey Dunn
Spencer Treat Clark : Joseph Dunn
Charlayne Woodward : la mère d'Elijah
Eamonn Walker : Dr. Mathison
Michael Kelly : Dr. Dubin
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Unbreakable (Incassable)
USA / 2000
27.12.00
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Un an et demi après le succès mondial de Sixième Sens (et 6 nominations aux Oscars), Shyamalan remet le couvert avec un film écrit, tourné et produit en vitesse. Unbreakable va atteindre les 100 millions de $ au BO américain. Pas si mal vu le contexte : une élection présidentielle médiatiquement sans fin, un ticket de cinéma à la hausse, un sujet plus dramatique que le précédent.
Ce film là est porté et supporté par Bruce Willis, déjà en vedette dans Sixième sens, et déjà partenaire de Samuel L. Jackson dans Une journé en enfer. Bref on ne change pas une équipe qui gagne. D'autant que Willis a alterné les énormes hits (5ème élément, Armageddon, Sixième sens, Mon voisin le tueur) et les bides complets (Une vie à deux, Breakfast of Champions, Code Mercury, The Kid). Unbreakable assoit son statut dans la galaxie d'étoiles d'Hollywood.
Idem pour Samuel L.Jackson, qui n' avait pas forcément besoin d'un hit. Entre ses films art et essai (Le secret de Bayou, Le Violon Rouge) très appréciés des critiques, les flops abyssaux (L'Enfer du devoir, Peur bleue), et les beaux succès perso (Shaft, sa partcipation à Star Wars), Samuel L. Jackson continue à enrichir sa filmo de personnages originaux.
Après avoir envisagé Julianne Moore (qui a préféré Hannibal), Shyamalan a engagé Robin Wright Penn, souvent impeccable en femme esseulée, névrosée, dépressive et amoureuse, que ce soit dans Forrest Gump, She's so lovely, Une Bouteille à la mer...
Le gamin, qui doit succéder à l'excellent Haley Joel Osment, a déjà été aperçu dans Double Jeu et surtout Gladiator.
C'est l'équipe technique qui retiendra l'attention de ce film. Le producteur Barry Mendel avait été à l'origine du fabuleux Rushmore et du profitable Sixième sens. Sam Mercer était chargé de prod de Good Morning Vietnam, du Cercle des Poêtes disparus...
Eduardo Serra, chargé de la photo, est mondialement connu : on lui doit les images de plusieurs Leconte (La Veuve de St Pierre, Le Mari de la Coiffeuse, Tango, Les Spécialistes), d'Au-delà de nos rêves, de certains Chabrol, des films de Michel Blanc, de Jude et des Ailes de la Colombe (nomination aux Oscars).
A partir de plusieurs éléments - sa ville Philadelphie, les survivants aux désastres collectifs, de la maladie d'osteogenesis imperfecta, et de comics à super héros, Shyamalan a imaginé cette grosse production qui ne fera pas le résultat du Sixième Sens, mais assurera la réputation du cinéaste, qu'on dit prétentieux, pour quelques films.
vincy
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