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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : RF2K, Le Studio Canal +, TF1 Films Distribution : UFD Réalisation : Pitof Scénario : Jean-Christophe Grangé, Pitof Montage : Thierry Hoss Photo : Jean-Pierre Sauvaire Décors : Françoise Benoît-Fresco, Jean Rabasse Son : Brigitte Taillandier Musique : Bruno Coulais Effets spéciaux : Les Versaillais; Création graphique : Marc Caro Directeur artistique : Hervé Gallet Durée : 100 mn
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Gérard Depardieu : Vidocq
#96 : Etienne Boisset
Inès Sastre : Préah
André Dussollier : Lautrennes
Edith Scob : Sylvia
Moussa Maaskri : Nimier
Isabelle Renauld : Marine Lafitte
Jean-Marc Thibault : Leviner
Jean-Pierre Gos : Tauzet
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Vidocq
France / 2001
19.09.01
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Première réalisation pour Pitof, Vidocq a vu le jour sous les mains de cette figure phare des effets spéciaux en France, responsable entre autres des effets visuels d'Alien La Resurrection, La cité des enfants perdus ou Astérix et Obélix contre César. La carrière de Pitof débute en 1979 en tant qu'assistant réalisateur et monteur sur de nombreux films d'entreprises et autres publicités. Le cinéma ne tarde pas à faire appel à lui quand il se spécialise dès 1986 dans les effets spéciaux et le numérique. Il va travailler sur les vidéo-clips, les courts et les longs-métrages de personnalités comme Mondino, Goude, Découflé, Beinex, Wenders, Kounen, Poiré, Chabat et beaucoup d'autres. En 1990, il est nommé directeur des effets spéciaux numériques et dirige lui-même ses équipes sur de gros tournages (Les Visiteurs, Fallait pas, Didier ou Jeanne d'arc). Remarqué en 1994 pour son travail sur Grosse Fatigue, de Michel Blanc, il remporte le Grand Prix Technique au Festival de Cannes. Son désir de passer à la réalisation s’affirme avec quelques films publicitaires et le rôle de réalisateur deuxième équipe sur le tournage d'Alien IV aux côtés de Jean-Pierre Jeunet. Vidocq, projet personnel de longue date, est donc la première réalisation de Pitof pour laquelle il a assuré pratiquement seul la conception et la direction.
Dominique Farrugia et Olivier Granier, les deux producteurs du film avaient contacté le romancier-scénariste Jean-Christophe Grangé, l'auteur à succès des "Rivières Pourpres", tous deux séduits par l'écriture "cinématographique" de l'auteur dans ses oeuvres, et ceci, avant même d'accorder à Pitof les rênes du projet. Seule obligation si Grangé acceptait de se joindre au chantier : imaginer une intrigue policière dans le Paris de la première moitié du XIXe siècle, et bien sûr ayant comme personnage central Vidocq.
Carte blanche pour ainsi dire. Très vite, Grangé eut l'idée de pimenter un peu le récit avec une pointe de fantastique en inventant le personnage mystérieux de l'Alchimiste. Le scénario achevé, il fut présenté à Pitof, qui avait manifesté à Dominique Farrugia son ambition pressante de mettre en scène un long-métrage. Après lecture, l'intéressé déclara au producteur son enthousiasme et prit immédiatement la tête du projet.
La machine Vidocq s'assembla alors morceau par morceau avec un budget de plus de 150 millions de francs. Pas mal. Les personnages d'abord, dessinés par Caro, des "gueules" dénichés dans le plus beau panier de crabes du cinéma français actuel : Depardieu, Canet, Dussollier, Inès Sastre. Les décors ensuite, monumentaux, imaginés en duo par Marc Caro, encore lui, et Jean Rabasse, spécialiste de telles entreprises (Jeanne d'Arc, Vatel, Astérix et Obélix…).
Notons par ailleurs que Vidocq restera gravé dans l'histoire du cinéma comme le premier film entièrement réalisé en numérique, puisque Pitof a opté pour une caméra numérique à haute résolution. Ce choix technique (la caméra est beaucoup plus légère), est également un choix artistique car, selon le metteur en scène, le rendu visuel de cette caméra se rapproche beaucoup de la peinture et épaissit encore le côté mystérieux de l'histoire. romain
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