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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Zonzon
France / 1998
26.03.98
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Zonzon est la rencontre de 3 hommes que tout sépare et qui apprennent à vivre ensemble, dans 9 m2.
Au final, les 3 connaîtront le sens du mot liberté, en perdant au passage toutes leurs illusions sur la vie et les hommes.
Il en ressort un film au caractère grave. Laurent Bouhnik nous entraîne dans le milieu carcéral sans pudeur, mais sans voyeurisme. On comprend mieux que ceux qui sont sans argent auront plus de difficultés à vivre dans ce lieu où sont envoyés les exclus de la société.
Pourtant, le message est optimiste. Tous les personnages évoluent, connaissent une révélation. Franckie a une forme de racisme larvé. Cet homme blessé, revenu de tout, qui a été trahi par son meilleur ami et par sa femme, va rencontrer Kader et apprendre à le connaître, puis à le reconnaître. Grandjean est un personnage que la prison aide à mûrir : en sortant, on imagine bien qu'il va réfléchir sur sa vie, sur la signification de ses actes. Le personnage de Kader véhicule une énorme envie de vivre avec un humour qui désamorce la violence et la crée aussi parfois.
Bref, Zonzon est un film plein de vie, avec sa violence, avec sa poésie, avec sa sexualité sous-jacente et omniprésente. alix
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