Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 34

 
Toni


France / 1999

20.01.99
 



LES HOMMES DU DESHONNEUR





Le film démarre par des prières. On comprend vite qu'il s'agit d'une histoire sur les mafieux. Et les mafieux gardent un rapport à la Madone très fort. Une des meilleures façons de nous présenter Toni et son bagage culturel. Et celle qu'il rencontre au cours de sa "mission" s'appelle Marie. Comme si elle devait partie de sa rédemption.
Mais entre eux, tout montre qu'il existe un décalage. Toni est là pour quelque chose de précis, Marie erre dans la vie suite au suicide d'une amie. Ils tournent tous les deux autour de la mort, différemment.
Et puis, il y a le Vieux, "mis au placard". Un Vieux dont ne sait pas grand chose, hormis qu'il apporte de précieux conseils à Toni. Jusqu'au bout, il conservera son secret.
Sur la plan cinématographique, le personnage interprété par Alessandro Gassman rappelle étrangement Alain Delon. Notamment dans La Samouraï de Jean-Pierre Melville. Delon et Gassman, deux solitaires, deux comédiens ayant une troublante ressemblance dans leur gestuel et leur jeu.
Quant au choix de la musique, Philomène Esposito a choisi avec Alexandre Desplat une musique inspirée. C'est une chanson calabraise qui colle bien à l'atmosphère du film. En fait, il s'agit d'un vieux chant traditionnel chanté par les bergers pendant les fêtes. Il raconte l'histoire de quelqu'un qui a emmigré et qui veut retourner en Calabre pour retrouver sa promise.
Bref, Philomène Esposito nous propose un film d'espoir et de rédemption. Et une oeuvre sensible, remplie d'amour.
 
chris

 
 
 
 

haut