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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Bedazzled (Endiablé)
USA / 2000
21.02.01
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BELLEZEBUTH
"- Mais je ne veux pas vous donner mon âme (soul)
- Tu te prends pour qui? James Brown?!"
S'il est vrai qu'en matière d'originalité, les comédies hollywoodiennes se distinguent rarement, il arrive qu'elles se ratrappent par leur sens du rythme et du dynamisme des situations.
Précisément avec Bedazzled, on ne s'attardera pas sur la thématique (le mythe de Faust, déjà largement exploité, marié avec la lampe d'Aladin), d'autant plus que le film est lui-même un remake. On se concentrera sur la principale finalité : l'art de l'abbatage.
Car c'est la véritable jubilation des acteurs qui apportent du cachet à cette "comédie de plus". Ceux-ci ont té largement gâtés par des scénaristes plutôt inspirés. Ainsi, après Austin Powers, la top model Elizabeth Hurley semble réendosser sa panoplie de vamp excessive, avec jouissance. Si, contrairement à son partenaire Brendan Fraser, elle doit se contenter d'un rôle unique et diabolique, elle dispose d'une garde robe sexy particulièrement garnie qui lui permet même de changer de tenue dans un même plan!
Fraser, lui, est plus avantageusement servi. Multipliant les incarnations et les interprétations, il nous décline l'ensemble de son talent de comique au travers d'un one man show, ce qui nous vaut quelques créations assez savoureuses, en tout cas plus fines que celles auxquelles nous a habituées récemment Eddie Murphy.
Au final, l'ensemble s'enchaîne avec un bon timing, se trouve un ton actuel et parvient même à agiter quelques conventions (Dieu ou diable ne se trouvent pas à la place où on les attend), au delà de sa morale finale entendue. Parfait pour se changer les idées. petsss
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