Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Destination finale 3 (Final destination 3)


USA / 2006

22.03.06
 








SYSTEME DEAD

« C’est chiant à mourir !! Si jamais tu viens à mes funérailles, emmène moi une PSP ou un truc de ce genre là que je me distraie un peu… »

Reconnaissons à James Wong un talent certain pour filmer des passages à trépas violents et tarabiscotés. Sa scène d’ouverture oppressante, prenant place dans un manège peu enchanté, comble les attentes exigeantes en produisant une belle montée d’adrénaline suivie d’un appréciable jet d’hémoglobine. Il se montre par ailleurs peu économe sur cette dernière substance lorsqu’il s’agit de trucider à la chaîne un groupe de jeunes américains passablement énervants (bien fait pour eux d’une certaine façon !!). Indéniablement le réalisateur se plait à exposer l’horreur… plus qu’il ne s’attache à la suggérer. Malheureusement dans ce genre de films, les deux procédés se doivent inévitablement d’aller de pair, d’autant plus qu’il s’agit ici de mettre en scène pas moins que la mort en personne (ou ce qui la caractérise), une entité par conséquent parfaitement invisible. La réduire à une force qui régit des mécanos fatals, tel un Mc Gyver forcené est certes un beau concept, mais qui, répété sur l’ensemble de la durée du film (mais aussi de l’intégralité de la franchise !!), finit par se limiter à un systématisme proche du rébarbatif. Obsédé par les machines hydrauliques, jamais James Wong ne pensera à se reposer sur son casting, peu doué il vrai (ceci expliquant peut être cela), afin de créer une véritable tension psychologique susceptible d’étoffer une atmosphère paranoïaque. Les tombes se creusent sans que les protagonistes, tendre chair à canon inexpressive, ne changent réellement de comportement, ne reflètent une progression crédible de leur terreur indicible. De même le rythme de narration demeure aussi implacablement régulier qu’un métronome, tandis que l’hécatombe se poursuit en défiant les lois de la probabilité, privant le spectateur peu impliqué de mouiller sa chemise de sueur froide et laissant ses nerfs en paix relative jusqu’à la conclusion.
Au bout du compte l’évidence voudrait que quelque soit le mode opératoire ou la destinée, la faucheuse a toujours le dernier mot au mépris des vivants et des ressorts d’un scénario; cruel constat qui est tout sauf une révélation artistique. Car si vous connaissiez la fin, à quoi bon se farcir le début ?
 
PETSSSsss-

 
 
 
 

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