Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Lucas, fourmi malgré lui (The Ant Bully)


USA / 2006

09.08.06
 








PETIT MAIS COSTAUD

« - Qu’est ce que je risque ? Je ne vis qu’une semaine… »

Lucas, fourmi malgré, avec son air de déjà vu, vient piocher dans tous les films pour enfants un tant soit peu connus, de Chérie j’ai rétréci les gosses à Fourmiz et 1001 Pattes pour les films d’animation.
Mais ce traditionnalisme hollywoodien est contre-balancé par une mise en scène divertissante, bien rythmée, à l’action et l’humour omniprésents. C’est simple : il n’y a pratiquement aucun temps mort et le film fourmille de petits détails amusants, de gags placés par ci par là, là ou on ne s’y attend plus forcément.

Tout comme l’histoire, le graphisme est classique mais néanmoins attrayant. Il empreinte à Fourmiz pour le design des fourmis et le petit garçon fait beaucoup penser à celui de Jimmy Neutron, du même réalisateur. Les adultes sont représentés de manière cartoonesque, comme des caricatures (la sœur avec son téléphone portable et son baladeur, par exemple). L’animation dispose d’une belle fluidité et tout s’enchaîne correctement.

Certains personnages auraient mérité un peu plus d'inventivité : on nous présente ainsi une énième grand-mère déjantée, plus fatigante qu’autre chose, des méchants costauds bourrus et bourreux... Avec sa petite morale enfantine et trop sage qui paraît aussi peu finaude qu'un Manga de Jetix : l’union fait la force, la famille est importante… et caetera.
Sans pour autant se noyer dans la mièvrerie la plus totale, le réalisateur nous prouve une nouvelle fois son savoir-faire dans l’animation 3D. Il peaufinerait un peu plus ses histoires sans les formater au goût des producteurs, tout le monde serait gagnant. Divertissement honnête et amusant, il est impossible de s’ennuyer. C'est déjà pas si mal en ces temps estivaux de disette...
 
ninteen

 
 
 
 

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