Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 4

 
The Core (Fusion)


USA / 2003

16.04.03
 



PEPINS ET NOYAU





"- Je suis enfermé dans ce suppositoire avec une bande d’idiots."

Quand à choisir avec le film imbécile qui s’amuse (plus ou moins) et la superproduction crétine qui nous convoque ouvertement en son sein, le spectateur français a depuis longtemps choisi. Voici un film qu’on écrit en même temps qu’on le voit, en captant avant l’heure la moindre jonction dramatique, sans contrainte, le cerveau vide de toute analyse, la bouche ouverte et le regard béat, l’oubliant à la sortie au premier verre de vin ou tasse de café. Et alors ? On s’est rempli ou soulagé, comme aux toilettes et/ou au bistrot du coin… Voilà tout.
Ratatouille du scénario d’ Armageddon et de Voyage au centre de la Terre, The Core tient la route tant qu’il assume son désir de séduction minimale et de divertissement. Un enchaînement de clichés dramatiques et psychologiques à l’égal d’un collier idéal à offrir aux jeunes scénaristes de l’Actor’s Sudio, voire-même à ses comédiens en herbe.
Mais un produit dans lequel, s’ils veulent réussir, ils sont censés néanmoins s’astreindre pour trouver du boulot…

Plus propice à convoiter les vidéo-clubs que nos salles, The Core se révèle dès lors comme un objet éminemment sympathique. Mariant les usages de la série B d’entant face aux enfants que nous étions et aux aspirations primitives et actuelles du féru de Lara Croft, force est d’avouer que The Corerempli son programme.
Quant à le voir une seconde fois ? Hum …
« Game over ! »…
 
arnaud

 
 
 
 

haut