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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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The Core (Fusion)
USA / 2003
16.04.03
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PEPINS ET NOYAU
"- Je suis enfermé dans ce suppositoire avec une bande d’idiots."
Quand à choisir avec le film imbécile qui s’amuse (plus ou moins) et la superproduction crétine qui nous convoque ouvertement en son sein, le spectateur français a depuis longtemps choisi. Voici un film qu’on écrit en même temps qu’on le voit, en captant avant l’heure la moindre jonction dramatique, sans contrainte, le cerveau vide de toute analyse, la bouche ouverte et le regard béat, l’oubliant à la sortie au premier verre de vin ou tasse de café. Et alors ? On s’est rempli ou soulagé, comme aux toilettes et/ou au bistrot du coin… Voilà tout.
Ratatouille du scénario d’ Armageddon et de Voyage au centre de la Terre, The Core tient la route tant qu’il assume son désir de séduction minimale et de divertissement. Un enchaînement de clichés dramatiques et psychologiques à l’égal d’un collier idéal à offrir aux jeunes scénaristes de l’Actor’s Sudio, voire-même à ses comédiens en herbe.
Mais un produit dans lequel, s’ils veulent réussir, ils sont censés néanmoins s’astreindre pour trouver du boulot…
Plus propice à convoiter les vidéo-clubs que nos salles, The Core se révèle dès lors comme un objet éminemment sympathique. Mariant les usages de la série B d’entant face aux enfants que nous étions et aux aspirations primitives et actuelles du féru de Lara Croft, force est d’avouer que The Corerempli son programme.
Quant à le voir une seconde fois ? Hum …
« Game over ! »… arnaud
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