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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Dolce Farniente
Italie / 1999
31.03.99
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DU SOLEIL AUX LIVRES... AUX LEVRES.
"- Soit fort et concentres toi sur l'architecture."
De l'humour, de l'esprit, de la littérature... et un homme ridicule, qui n'est autre que Stendahl. Un Cluzet, excellent, gaffeur et plutôt maladroit avec les femmes.
Tout commence dans une diligence, il y est vêtu de rouge. Et la femme en face, habillée de noir. Il en tombe amoureux. Les références aux livres de Stendahl se multiplieront alors, entre épopée nationaliste, discours philosphiques, mots drôles et scènes romanesques.
Si le scénario n'a rien à envier à une grande série pour la télévision, à base de rebondissements vaudevillesques et de liaisons dangereuses, il reste au final, un film modeste mais abouti.
Chaque personnage apporte une profonde humanité, avec ses failles et ses désirs, dans une époque brutale, quoiqu'esthétisante.
On en retiendra surtout le début surréaliste, histoires à dormir debout où les têtes sont coupées. D'ailleurs tout le film suit l'itinéraire d'une fiction peu crédible, très romancée et fortement séduisante. A l'image des livres pour midinettes de Stendahl ou des opéras populaires de Rossini: beaux, conquérants, mais surestimés.
Il en reste un bref portrait de deux artistes peu protés à l'écran. Et une Italie magnifique - dommage que son Histoire nous apparaisse un peu confuse - dans un conte et légende passionnel.
C'est surtout la maladresse de Stendahl et l'arrogance de Rossini qui nous touchent. Les sentiments décrits sonnent juste. Le film, avec plus de moyen et d'ambition, aurait pu rendre plus lyrique leurs élans du coeur. vincy
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