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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Cars 2
USA / 2011
27.07.2011
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NOUVEAU TOUR DE PISTE
«- Vous les jeunes, vous ne vous refusez rien »
John Lasseter reprend les rênes de son petit bolide pour ce deuxième opus de Cars et c’est avec plaisir que l’on retrouve Martin, Flash McQueen, Sally et les autres à travers de nouvelles aventures hors des sentiers battus de la Route 66.
Cars 2 s’ouvre sur une scène digne d’un James Bond avec course-poursuite à la clef, donnant d’emblée le tempo du film. Bien rythmé, ce dernier ne laisse pas de place aux temps morts, si ce n’est une ou deux petites scènes un peu guimauve dont on aurait pu se passer.
Entre l’intrigue, les courses, les voyages et l’humour qui accompagne le tout, les personnages n’ont pas de temps de repos, et le spectateur non plus. De Tokyo à Londres en passant par Paris et un petit village d’Italie, le rythme reste soutenu.
Côté graphisme, Cars 2 est sublime. Que ce soit pour le rendu de la vitesse durant les courses ou bien les expressions humaines dont les voitures sont dotées, le film est une belle réussite. Les décors des villes sont également assez époustouflants. À la fois superbes et plein de réalisme, Pixar parvient encore à nous bluffer.
Et pour une fois, la 3D a réellement sa place ici. Avec cette technique, le spectateur se sent véritablement au cœur des courses automobiles. Et à la vue de la grandeur des décors, le relief permet également au spectateur d’être au centre de l’action.
Concernant l’intrigue opposant un groupe terroriste pro-pétrole aux agents secrets de Sa Majesté, elle est assez bien ficelée, s’insinuant doucement dans le paysage des courses automobiles. Sur fond de débat écologique (pour ou contre le bio carburant), le message n’est certes pas très subtil mais il a le mérite d'exister. Contrairement au premier épisode qui jouait sur la nostalgie d'un cinéma perdu (Western, Road movies...) et sur une Amérique schizophrène (les laissés pour compte versus les arrivistes), le second n'a pas cette profondeur.
A cela on ajoute, le banal message sur l'importance de l’amitié et on se rend compte que Cars 2 y va avec ses gros pneus, avec quelques scènes un peu trop appuyées.
Mais le film, certes un peu factice, tient ses promesses d’un bon divertissement familial où technologies, humour et rythme à grande vitesse trouvent leur place avec brio.
morgane
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