Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 24

 
La nouvelle guerre des boutons


France / 2011

21.09.2011
 



BELOTE ET REBELOTE





« - à la coloniale nom d’un tonneau.»



Le dicton dit bien jamais deux sans trois... Cette semaine, c’est donc Christophe Barratier (Les Choristes) qui s’y colle alors que sort en salles sa Nouvelle guerre des boutons.
Côté guerre des boutons, elle n’a rien de très nouveau. Les gamins de Longeverne font la guerre à ceux de Velrans, Lebrac à leur tête. Les boutons sont toujours les trophées. Tit’ Gibus se saoule à la gnôle et Lebrac s’enfuit pour échapper aux énièmes coups de ceinturon de son paternel. Bref, rien de très neuf dans cette version si ce n’est que les enfants sont moins attachants : plus surprenant encore, là où Tit’ Gibus est habituellement mignon et drôle, il est ici plutôt agaçant. Et Christophe Barratier en rajoute beaucoup dans la surdramatisation des scènes de guerre entre les deux bandes rivales, rendant certains passages presque risibles.

Mais une chose a tout de même le mérite d’être souligné. Pour le coup, Christophe Barratier ne fait pas qu’un simple copier/coller de la version d’Yves Robert. Il plonge sa guerre des boutons au coeur d’une autre grande guerre, la seconde, et s’appuie sur le contexte de l’Occupation dans lequel la mini guerre, côté enfants, se déroule. Le film n’évite pas pour autant certains travers (dont une morale très, voire trop, appuyée sur la notion de traître par exemple) mais le réalisateur a sur donner à sa version une nouvelle orientation; ce sera son seul bon point.

Car on ne comprend toujours pas pourquoi ces deux nouvelles guerre des boutons coexistent. Ce regard nostalgique et un brin populiste sur une France fantasmée n'est rien d'autre qu'une fuite en avant vers un passé qui n'avait rien d'amusant mais qui n'a surtout plus rien à voir avec notre époque. Si Christophe Barratier souhaitait plonger des enfants dans la seconde guerre mondiale, un scenario original aurait été plus approprié plutôt que d’utiliser la guerre des boutons comme prétexte. À moins que cela ne lui serve de coup publicitaire bien sûr...
 
morgane

 
 
 
 

haut