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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Van Helsing (Van Helsing)
USA / 2004
5 mai 2003
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VAN ZAPPING
A quoi ai-je affaire et comme le tuer?"
Ainsi, après « La ligue des Gentlemen Extraordinaires », « Freddy v.s Jason » et avant « Alien v.s Prédator », on nous refait le coup de la grande réunion des personnages mythiques. On s’en fout, tout cela reste l’histoire de Dieu contre le Diable et bien en a fait à la dramaturgie ancestrale d’y avoir forgé ses meilleures histoires (quoique ? Qui de Alien ou de Prédator sera Dieu et l’autre le Diable se demande alors l’abruti qui écrit ce papier…). Fort bien. Mais il nous faut avouer que monsieur Stephen Sommers est un cas atypique au sein du paysage hollywoodien pour être à la fois par définition un auteur (il écrit, réalise et produit chacun de ses films) et de nous offrir des produits plus calibrés qu’aucun studio n’aurait osé imaginer. Ce type a la liberté artistique et économique d’un Charlie Chaplin et nous refile du Michael Bay ! Ben oui, me répondra-t-on, il y a peut-être un lien de cause à effet. Touché ! Quand bien même, Sommers a trouvé un filon (les vieux monstres d’Universal, qui le vénère comme Hitchcock ou Spielberg en leur temps) et ne semble pas prêt de le tarir.
Après un très joli hommage en noir et blanc recadré en 1 :85, le scope et le son 5 .1 plein les oreilles prend la relève dans un flot d’images et de sons sans réelle cohérence pendant plus de deux heures qui nous en ont paru quatre, tant son scénario se démène à inclure la mythologie de chaque personnage dans une seule, réinventée par les soins de son scénariste-réalisateur. Pour ainsi croiser un moine directement inspiré de Q dans James Bond qui fournit en gadgets un Van Helsing qui pourchasse à la fois Dracula, Dr Jekyll et le Loup-Garou.
Au secours, n’en jetez plus. Un Bergman et au lit !
Arnaud
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