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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Lautrec
France / 1998
09.09.98
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TO LOSE LAUTREC
Roger Planchon a retranscrit la vie du célèbre peintre dans son ensemble. Ce long-métrage montre la vie du peintre français avec une authenticité la plus proche de l’artiste. Le ton du film est très pédagogique pour le spectateur ne connaissant pas la vie de Lautrec.
De plus, le film file à un rythme rapide (durée 2h05), les séquences sont réglées au millimètre avec beaucoup de travelling et sucessions de plans. Le cinéaste a bien respecté la structure d'un scénario académique (naissance jusqu'au décès). De plus Régis Royer - comédien fétiche de Planchon (Louis, enfant roi) incarne avec une ressemblance étonnante l'artiste.. Ce qui renforce l’histoire. Il incarne Lautrec avec beaucoup de réalisme (dans la personnalité et la gestuelle) et dynamise l’histoire. Seul regret à faire : trop de maquillage sur les personnages, rappelant certains films biographiques, comme Landru (Le cineaste ancien directeur et metteur en scène de théatre, on peut comprendre facillement ce léger excès technique afin de faire ressortir les regards des comédiens).
Au niveau du scénario, Roger Planchon regroupe Aristide Bruant, La goulue, Renoir, Van Gogh... comme un tableau (c’est le cas de le dire) d’ensemble autour de Lautrec.
L’alternance séquences comique/dramatique est correcte, mais on n'arrive pas à ressentir les sentiments de l’artiste. On montre un nabot alcoolique, provocateur, fréquentant les maisons de tolérance en toute dépendance et interner l’asile psychiatrique pour l’éloigner de toutes ces activités. La relation entre Suzanne Valandon (l’excellente Elsa Zylberstein qui joue la fiancée du peintre, admirant son talent) et Lautrec est un peu évasive à l’écran. Roger Planchon, interprète le rôle du vieux peintre à la fin de la vie de Toulouse-Lautrec, il s’incarne comme le compagnon philosophe de Lautrec, mais est-ce vraiment nécessaire ? vincy
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