Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 27

 
Pinocchio


Italie / 2002

26.03.03
 



UN MORCEAU DE BOIS MAGIQUE?





"- Je suis si heureux de vivre !"

Pinocchio cherche le bonheur. L’important n’est pas de le trouver mais de le chercher. Pinocchio est un personnage en quête. Il ne sait pas exactement ce qu’il cherche, mais il cherche avec puissance et force.
Pinocchio est un film plein de bonnes intentions, mais qui ne parvient pas, hélas, à les mettre en oeuvre : on est terrassé par l’ennui presque tout au long du film. Une partie des enfants dans la salle s’est même endormie. Benigni campe un personnage capricieux (trop), niais (trop). La voix, qui double en français celle de Benigni est purement insupportable : geignarde et grinçante. Le film ne parvient pas à transporter le spectateur dans la dimension onirique escomptée. Dommage...
La fée est sans doute le personnage le plus touchant du film. Interprétée par Nicoletta Braschi, la fée est le moteur de l’histoire, elle veut d’abord que Pinocchio rencontre rapidement la mort (les choses les plus belles meurent vite) mais elle ne peut résister : elle le sauve car elle a pitié de lui. Elle est l’unique personne capable de mélancolie. Elle rit à peine en voyant Pinocchio. Elle seule est capable de pitié. La fée est omnisciente et sait tout ce qui va arriver à Pinocchio. A plusieurs reprises, elle joue même avec Pinocchio de manière cruelle. C’est elle qui lui fait découvrir peu à peu le monde. Quant à Geppetto, c’est un père plein de douceur et de mansuétude. Trop sans doute.
Il est humble et simple. Il incarne par ailleurs la quintessence de l’Italie ! Quelques beaux moments toutefois. Notamment ceux en compagnie de Lucignolo. Lucignolo : ange et démon. Rebelle et volubile. Il fascine Pinocchio. Il fait découvrir à Pinocchio une autre manière de vivre. Il l’ entraîne en enfer, avec l’intention de le mener au paradis.
C’est le seul personnage qui meurt. Il paie pour tout le monde, pour tous les excès, le manque de tempérance et de sagesse. La leçon qui apparaît en filigrane : surtout, ne pas vouloir tout, tout de suite, ne pas être trop exigeant avec la vie. Pinocchio est le septième film de Roberto Benigni en tant que réalisateur et interprète. Lui a peut-être trop attendu.
 
sandra

 
 
 
 

haut