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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Snake Eyes
USA / 1998
10.11.98
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DANS LES YEUX DE CAGE
"- C'est la nuit du combat et je suis le roi!"
Dans Snake Eyes, Brian de Palma aborde plusieurs faits de notre société.
Premièrement, le protagoniste du film est un flic corrompu, ami des médias, parieur et joueurs, un véritable cliché de corruption à lui tout seul.
Deuxièment, la manipulation semble être le fil conducteur de cette histoire. Tout se manipule ou s'achète, que se soient le journaliste, le policier, les politiciens. A ce demander qui ou quoi gouverne!
Enfin, Brian de Palma se penche sur la fascination qu'exerce la télévision sur les gens. Tout le monde veut passer à la télévision, devenir un héros ou même pour se présenter en tant que Maire d'Atlantic City!
Reprenant le même principe que pour Blow Out (sauf qu'ici le son est remplacé par l'image), De Palma utilisera la méthode des "différents points de vue", tout comme Tarantino dans la scène du mall dans Jackie Brown. Le rythme est rapide et l'action toujours soutenu.
On retrouve Nicolas Cage enfilant dans un rôle proche de Volte/Face dans le caractère, très exubèrant.
Gary Sinise incarne un militaire froid, calme et "clean" (à priori), l'autre côté du miroir.
Et pourtant le scénario manque de profondeur, de cohérence et le montage ne sauve pas ce qui semble être une mécanique stylisée. A trop vouloir faire du cinéma, De Palma oublie parfois le plaisir du spectateur. alix, vincy
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