Coeurs transis ou coeurs brisés, en un clic fixez sa cote.
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LA POULPEUSE
Clotilde Courau s'est très vite lancée dans le milieu artistique. Ce fut d'abord une rencontre avec le théâtre où elle put faire ses armes dans des pièces connues telles que "L'Avare" de Molière (1989, mise en scène de Pierre Franck au théâtre Renaud Barrault), ou "L'importance d'être constant" d'Oscar Wilde (1995-96, mise en scène de Jérôme Savary au Théâtre National de Chaillot). Plus tard, ce sera "Irma la douce".
Clotilde est une artiste, qui possède un talent non dissimulé. Pourtant, elle l'a un peu mis au rencard pour une belle histoire. Elle détient une beauté un peu fragile, mais une bonne humeur contagieuse, une sensibilité à fleur de peau... pour notre plus grand plaisir.
Au départ, on n'a pas le choix, explique Clotilde Courau. On vous propose un second rôle dans Elisa, vous y allez, vous prenez le rôle, vous le faîtes vivre, vous le faites exister. Vous devenez la meilleure copine de la star qui a le premier role. Et puis après, on vous propose un tout petit rôle dans Les Grands ducs de Patrice Leconte. Et vous avez envie d'aller voir l'univers de Patrice Leconte. Et puis après Jolivet avec Fred, avec Vincent Lindon. Qui permettra à Lindon de changer de registre. Et on vous propose un premier rôle de femme, Marthe, une femme amoureuse, une femme mûre, épanouie, qui n'a peur de rien, qui n'a pas de ses désirs en tout cas. Un échec public. Mais on la remarque.
Suffisamment pour avoir l'assurance de la nana qui flinge, seins nus, à bout portant. Elur pour être dans Le Poulpe, elle se retrouve en haut de l'affiche où elle affirme son talent même si elle ne réussit toujours pas à trouver son public. Et c'est bien regrettable. Elle y interprète le rôle de Cheryl à qui elle donne sa dégaine décontractée, ses courbes érotiques et sa force de caractère.
A quand des rôles d'envergure qui lui permettront de voir enfin sa carrière décoller?
Elle a fait des beaux détours chez Blanc et Deville, dans la comédie cynique ou le thriller à suspens. Mais Courau a changé son destin. La saltimbanque fait la Une des journaux européens non pas pour son métier, mais pour son titre.
Elle épouse un Prince et devient Princesse. la vie se transforme en conte de fée, encore plus beau que le cinéma. Sa personnalité, forte, franche, a du mal à séduire les cinéastes français. Elle n'appartient à aucune famille. Du coup elle fonde la sienne. Et devient plus populaire que de nombreuses comédiennes sollicitées...
vincy
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