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Né le 17 août 1967 à Lyon
Lion.
Fils de la comédienne Myriam Boyer et du metteur en scène Roger Cornillac
Autodidacte en Arts Dramatiques
Ambassadeur du Printemps du cinéma 2004, aux côté de Frédéric Diefenthal, Jean Dujardin, Natacha Régnier et Laurence Côte
Nommé Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres par Jean-Jacques Aillagon en février 2005
Agent : Catherine Meynial, VMA
THEATRE
- Mises en scène d'Alain Françon : "Une lune pour déshérités" (1984), "La dame de chez Maxim's" (1990), "Britannicus" (1990-91), "Pièces de guerre" (1994-95), "Edward II" (1997), "Les petites heures" (1998), "Le chant du rire-dire" (1999), "Café" et "La mouette" (2000), "L'Hôtel du libre-échange" (2007)
- Mise en Scène de Peter Brooks : "Le Mahabharata" (1985)
- M.es. de Stéphane Loïk : "Made in Britain" (1988-1989)
- M.es. Mathias Langhoff : "Désir sous les ormes" (1993), Philoctète (1995)
- M.es. Xavier Durringer : "Les surfeurs" (1998)
- M.e.s. Pierre Laville : "Perversité sexuelle à Chicago"
Où lui écrire ?
Clovis CORNILLAC
c/o VMA
20, avenue Rapp
75007 PARIS
La méthode Cornillac
"Ma méthode de jeu ne vient pas de l'Actor’s Studio. Le cinéma, c’est une heure et demie de vie, et on a tout intérêt à emmener les choses du plus haut au plus bas sans perdre de temps. Alors j'y vais d'un bloc. Je joue mon rôle à fond. Je fais appel à mon imagination et je donne tout ce que je peux en gardant la cohérence du personnage. Je ne truque pas. Je me construis sur l’émotion, sur tout ce que j'ai pu observer ou ressentir - et je suis une véritable éponge ! Cela me permet de me fondre dans des univers variés, dans des personnages très différents. En l'occurrence, je me suis vraiment glissé dans la peau de Kevin. Mon jeu est toujours une succession de ruptures. Comme dans la vie, je n’ai aucune difficulté à passer du rire aux larmes, de la violence à la sympathie. Même si je suis d'un naturel curieux et que je lis beaucoup, j'ai toujours tendance à d'abord me faire passer pour un crétin. Cela me laisse l'avantage de la surprise, ça permet de déstabiliser !"
Son succès soudain
"Moi, je viens de m'apercevoir que je suis passé du statut d'acteur qui bosse bien à celui de bankable. D'abord, parce qu'on m'a associé au succès de Malabar Princess, dans lequel je n'ai pourtant pas un rôle important. Ensuite, parce qu'il y a eu Mensonges et trahisons... et Un long dimanche de fiançailles, qui ont bien fonctionné... Ce n'est pas moi qui, un jour, décide que je vaux tant de milliers d'euros. Ce sont les producteurs et autres décideurs qui discutent entre eux. C'est pourquoi je ne crois pas au plan de carrière. Tu choisis là où on te propose. Jusqu'au mois de septembre 2004, je recevais en moyenne deux scénarios par mois. Depuis, je suis passé à cinq par semaine! Mais attention ! On m'envoie de tout. Si j'en avais écrit certains, je n'oserais même pas les montrer à ma douce."
A mains nues
"Pendant toute mon enfance, le monde du cinéma me dégoûtait un peu. Je le trouvais injuste, ce qui reste souvent vrai : tandis que de faux talents prospéraient, faisaient parler d'eux, étaient portés aux nues, je voyais mes parents, dont nul ne pouvait contester la valeur, ramer, se désenchanter, connaître une vie difficile. Je n'avais aucune envie d'entrer dans ce métier. Je m'intéressais à la boxe qui me paraissait le contraire exact du show-bizness : le ring me ment pas, on ne triche pas avec ses poings. Même des personnalités aussi sulfureuses que Monzon et Tyson me paraissaient des modèles de vie plus recommandables que des stars bidons trop célébrées. Le seul ennui, c'est que je n'étais pas bon boxeur. Aussi, lorsqu'à l'âge de 16 ans, j'ai été approché pour jouer dans Hors la loi, j'ai dit oui"
Le métier en quelques phrases
"J'adore jouer et je fais mon métier. Pour moi c'est normal d'aller au travail tous les matins. (...) Quand tout va bien je reçois trois ou quatre scénarios par semaine, je vous laisse imaginer tout ce que je refuse. (...) Chaque film a sa propre économie, je m'ajuste."
Césars
Meilleur second rôle masculin espoir masculin (Mensonges et trahisons…)
Prix Jean Gabin (mars 2005)
Molières (Théâtre)
Nomination meilleur comédien (2008)
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