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David Lynch, Lion d'or et Palme d'or, n'a pas tourné de long métrage depuis 2006. Une longue absence. Heureusement il nous a offert une suite à Twin peaks pour la télé. Et on peut voir ses photos fétéchistes dans l'exposition de Louboutin au Palais de la Porte dorée. Il vient aussi de terminer un court métrage. Elephant Man ressort cette semaine en salles. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Coeurs transis ou coeurs brisés, en un clic fixez sa cote.
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TCHAO LE POTE
De son véritable nom, Michel Colucci, Coluche, typique titi parigot, naquit à Paris le 28 octobre 1944.
De père italien, immigré peintre en bâtiment, et de mère employée chez un fleuriste, Michel, sans la moindre qualification et pas même un certificat d'études, trimballe sa dèche véhémente et grassouillette dans les arrière-salles du quartier Latin. Un "sous doué" qui sera reçu à l'Elysée.
Comédien, formé à l'école de divers cafés-théâtres, il impose un style marginal qui, peu à peu, fait de lui l'enfant terrible du spectacle.
C'est en 69 que Claude Berri le fait débuter à l'écran, dans un petit rôle, le malnommé Le pistonné.
En 72, la Cafe de la gare de Romain Bouteille émigre rue du Temple, et Coluche, sur place, fonde "Au vrai chic parisien". C'est là que le déniche l'impresario Paul Lederman... "Et je me retrouve multimillionnaire", schématise Coluche. En fait, il ne mettra pas longtemps à devenir populaire, en dépassant le circuit des music-halls classiques.
En effet, Coluche ne recule devant rien. Il défie. Affronte. Provoque. Remet en question la morale, la société, la religion, la politique, et donc un peu de nous tous. Il se permet tout ou presque. On l'adore ou on le déteste. Son humour fait à la fois du mal et du bien. Avec lui, le public est sûr de se défouler. A la manière d'un Chaplin, il impose sa silhouette rondouillarde, sa salopette, ses frisettes, ses lunettes...
La radio, la télévision, et la scène feront le reste. Coluche s'impose avec son irrévérence. Lui se moque des moqueries. Il a deux étoiles: W.C. Fields et Groucho Marx. Le burlesque, le grotesque, le déliresque qui fait plus rire que rire.
En 77, il se lance dans la mise en scène avec Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine, un bide où Lanvin se castre en sautant sur un cheval.
En novembre 80, il annonce sa candidature à l'Elysée et recueille jusqu'à 16% dans les sondages (préfigurant les trublions Tapie, Cohn-Bendit, cette gauche gueularde), avec cette profession de foi: "Je veux aller jusqu'au bout et foutre la merde". Il n'ira pas jusqu'au bout. C'est alors qu'il largue les sketches pour se consacrer au cinéma et aux loisirs, dans sa propriété de Guadeloupe.
En 83, Claude Berri, qui voit en Coluche, un acteur populaire, gaillard, instinctif, lui offre le rôle en or de Tchao Pantin, une interprétation pour laquelle il obtient le César du meilleur acteur, dans un contre-emploi total. Le contrat signé en 1983 par Coluche et Claude Berri était de 2.5 millions FRF + 20% sur les bénéfices. Coluche sait très bien géré sa carrière. Pour ses dernières prestations sur Europe 1, il était payé 10.000 FRF de l'heure. Il cumulait les records d'audience: 44% de téléspectateurs pour "L'Heure de vérité" sur TF1. On le verra dans tous les talk-shows en prime time. Canal + lui offrira un faux journal en soirée. Star ultra-populaire, il truste aussi les dimanches soirs de la télé avec des films de ciné comme Inspecteur la Bavure, Deux heures moins le quart avant JC, et autres comédies rigolo-popul moins réussies.
Sa présence médiatique ne faiblit pas. Il participe au disque suscité par Renaud pour l'Ethiopie. Il aide SOS-Racisme. Début 1985, il lance et réussit splendidement l'opération "Restaurants du Coeur": après une émission de TF1, le dimanche 26 janvier 1986, il récolte 20 millions FRF. Ainsi, tout l'hiver, 600 "restos" distribuent quotidiennement 100.000 repas gratuits. En mars, secrètement, il remet un reliquat de un million et demi à l'abbé Pïerre. Devenus, hélas, une institution, Les Restos du Coeur lui ont survécu, et restent finalement sa plus belle création. Celle qui le définit le mieux, et touche à sa vérité.
Comédien avec outrance, homme parfois blessé, personnage victime de son image, il n' a jamais rien fait à moitié. Passionné de grosses motos, recordman du kilomètre lancé, il percute un camion, sur une petite route, à Opio, le 19 juin 1986. Il meurt sur le coup. "Putain de camion !", comme le chantera par la suite Renaud. Il nostro negozio di orologi replica offre una vasta gamma di Orologi con marchio falso online. Scegli e acquista orologi duplicati della migliore qualità a prezzi convenienti.
chris
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