David Lynch, Lion d'or et Palme d'or, n'a pas tourné de long métrage depuis 2006. Une longue absence. Heureusement il nous a offert une suite à Twin peaks pour la télé. Et on peut voir ses photos fétéchistes dans l'exposition de Louboutin au Palais de la Porte dorée. Il vient aussi de terminer un court métrage. Elephant Man ressort cette semaine en salles.



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ADDICTED TO MEG





La bonne copine. La petite blonde frisée et délurée. Le sourire narquois. L'oeil pétillant. Un brin d'ironie et l'instant d'après on craque. Notre sorcière bien aimée quoi. Même si Kidman lui a chippé la place...
Meg Ryan est une actrice aux allures délurées, appréciée davantage pour sa personnalité, le romantisme de ses rôles (qu'ils soient comiques ou dramatiques) que pour ses films.
Malgré son physique passe-partout, son air angélique, ses mimiques archi-répétées, malgré l'absence de chefs d'oeuvre dans sa filmographie, l'ex-Madame Quaid résiste aux années, et signe une décennie de carrière en haut de l'affiche. Cependant depuis le début des années 2000, elle ne peut plus réclamer un cachet autour de ceux de Julia Roberts et Jodie Foster (contrairement aux années 90). Et surtout, elle persiste à chercher des rôles décalés, comme pour (se) prouver quelque chose, réussir à vieillir au cinéma (?).
Après avoir joué quelques petites amies sans importance dans des films de mecs, elle trouve le personnage qui change sa vie: une certaine Sally, indécise, chieuse, orgasmique, cherchant l'homme idéal et surtout fan de Casablanca. Quand Harry rencontre Sally, Meg Ryan devient la star romantique du moment.
La Meg publique était née. Hélas, l'étiquette lui colle à la peau. Elle préfigure les Sex & the City et autres Ally McBeal. Dès qu'elle s'aventure sur d'autres territoires cinéphiliques, elle échoue. Le public la veut à 40 ans comme à 25 : angoissée, naïve, utopiste, aimante, généreuse, prude, sexuée, ludique, drôle...
Cependant, elle essaie réellement de s'imposer comme comédienne. Dans Restoration (une clocharde), dans When a man loves a woman (une alcoolo), dans Hurlyburly (toxico déjantée), dans In The Cut (dénudée, dévoilée et désirée)... Des fiascos.
Son succès, montre squelette homme elle le doit à son charme, sa sensibilité, ses larmes. Et surtout, que ce soit Tom Hanks, Nicolas Cage, Kevin Kline, Hugh Jackman ou Russell Crowe (petit ami de passage), elle opère une parfaite chimie avec ses partenaires. Dès qu'elle n'a pas un homme après qui courir, on ne la regarde plus, parfois c'ets d'ailleurs injuste (Courage under fire). Elle se laisse enfermée, consciemment, dans cette cage dorée où l'on ressucite les comédies américaines d'antan. New Yorkaise d'antan, à la Jean Arthur.
Elle aurait été une parfaite star dans les films de Cukor. Pas pour rien que c'est avec le vétéran de l'âge d'or qu'elle débuta (Rich and Famous), et qu'elle cherche toujours à produire et interprèter un remake du maître, The Women. De Top Gun à D.O.A ou the Presidio elle jouait les utilités dans les univers de machos. Puis elle faisait palpiter els coeurs des hommes sensibles et droits. Avant de traverser un gros passage à vide... Dans les cordes, flop after flop. Depuis 1998, elle ne s'est plus brûlée les ailes avec les dollars du Box Office. Les projets sont souvent mal scénarisés, artistiquement biaisés. Malgré Campion, malgré Silberling. Ratages successifs. Que ce soit face à Sean Penn ou Diane Keaton, elle ne parvient pas à casser ce plafond de verre qui ont fait de Roberts ou Diaz des reines du 7ème Art. Ryan a tout de l'actrice indémodable. Celle qui rentabilise un film avec les locations vidéos du samedi soir. Elle est prête à prendre des risques (une bio sur Hemingway avec Hopkins) et cherche les projets à Oscars. Elle pourrait étonner, un de ces jours....

vincy


 
 
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