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David Lynch, Lion d'or et Palme d'or, n'a pas tourné de long métrage depuis 2006. Une longue absence. Heureusement il nous a offert une suite à Twin peaks pour la télé. Et on peut voir ses photos fétéchistes dans l'exposition de Louboutin au Palais de la Porte dorée. Il vient aussi de terminer un court métrage. Elephant Man ressort cette semaine en salles. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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LE SINGE EN SON CHATEAU
Il est né d'une mère française et d'un père anglais officier de l'Armée des Indes. Il a vécu à Londres, puis au Maroc où il a commencé dans des émissions enfantines sur Radio Maroc.
C'est Michel Boisrond qui lui offre, avec C'est arrivé à Aden, en 1956, son baptème cinématographique. Mais il fit son premier vrai film sous la direction de Gérard Oury.
Il est difficile de savoir par quel bout prendre sa carrière au cinéma car elle n'est pas cohérente. Il prend tout ce qui passe et passe d'Adorable menteuse de Michel Deville à une grosse machine américaine comme Moonraker (L. Gilbert) ou Ronin (Frankenheimer). Il arrive à glisser dans Le procès d'Orson Welles mais visite aussi Mocky, Duras, Molinaro... Il apparaît chez Annaud dans Le Nom de la rose et y oppose un Balasko(Ma vie est un enfer).
Et on peut donc se demander comment Michael Lonsdale a mélangé un cinéma totalement traditionnel à un cinéma d'avant-garde en mixant tout ça naturellement ? C'est ce qui fait peut-être le talent d'un acteur à ne pas vouloir s'enfermer dans un personnage. mais chez lui il y a un mystère. Au delà des grands noms - Blier, Ozon, Sautet, Ivory - des grands films - Monsieur Kein, Chariots de feu - et des films étranges (comédies loufoques, dessins animés), il promène sa silhouette immuable, sa barbe perpétuelle, sa grosse voix depuis 40 ans...
Et ne cesse de relativiser son rôle, de rester discret sur ses intentions, d'aimer le secret qui l'entoure.
chris, vincy
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