Coeurs transis ou coeurs brisés, en un clic fixez sa cote.
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ELSA SE SURPASSE
Adolescente, Elsa était d'une timidité incroyable. Même si la conviction d'avoir un don l'habitait, cela lui semblait impossible de sortir le moindre mot. Puis, le passage par la danse classique fut pour elle une libération. Car l'enseignement est très rigoureux et sans aucun glamour, elle a appris à s'exprimer à travers le corps, à se tenir sur scène, et l'aimer plus que tout.
"Le talent, c'est un effort passionné", disait Louis Jouvet. Elle ne s'est donc jamais reposée sur ce don. Elle chercha constamment à se surpasser en permanence. C'est ainsi qu'elle se lança au théâtre. Après avoir raté le Conservatoire, elle était remontée comme une pile. Car les échecs suscitent chez elle la motivation à continuer malgré tout.
Puis, par chance, Maurice Pialat la remarque. Non seulement, elle était là au bon moment, mais elle avait tellement envie de faire ses preuves que cela devait se voir dans son regard. Par la confiance qu'il lui a témoigné, Elsa se dépasse pour ne pas décevoir. Et Pialat restera son maître.
Arrive ensuite le très beau rôle d'Ethel que Martine Dugowson offre à Elsa. Avec ce rôle, elle obtiendra plusieurs prix et une nomination pour le César Jeune Espoir. En 96, elle tourne XXL et Tenue correcte exigée, qui se révéleront des échecs. Elle trouvera injuste que le film de Philippe Lioret ne rencontre pas son public, car "c'était un film brillant, avec un côté Marx Brothers un peu fou...".
La reconnaissance et les échecs lui ont beaucoup apporté. Elle a aujourd'hui un regard plus lucide, plus professionnel. Elsa a mûri.
Aujourd'hui, elle a tendance à se tourner plus vers des films d'amour, comme dans L'homme est une femme comme les autres ou "Lautrec. Sur ce dernier film, elle vit une une histoire d'amour passionnelle profonde. Elle semble bien se diriger vers ce genre de rôles. On sent chez elle qu'elle a envie de jouer l'amour...
Christophe Train
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