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«Après les succès de Broken Arrow et de Volte/Face, je pouvais me permettre de rejeter l'offre de tourner Mission Impossible 2. Si je ne l'ai pas fait, c'est pour de bonnes raisons. Notamment parce que le film abordait des thèmes déjà présents dans mes précédents films. L'amitié trahie, le combat du Bien contre Le Mal....Les prémices de l'histoire m'ont immédiatement parlé. »
«Je veux changer, faire des films différents. Une des raisons pour lesquelles je suis à venu faire des films en Amérique, c'est qu'à Hong Kong. Le choix est limité. Tout ce quâon peut y faire, ce sont des films d'actions ou des comédies. Le marché est tellement restreint. A Hollywood je peux expérimenter.»
«Après avoir vécu 5 ans aux Etats-Unis, j'ai beaucoup appris sur la culture locale, la mentalité, les modes de pensée dominants..Et c'est vrai que Volte/Face est très ironique sur la société américaine. Le thème central du film consiste à brouiller les frontières entre le bien et le mal. Quand le faux Sean Archer rentre dans sa famille, il arrive à mieux aimer sa femme, il est plus complice avec sa fille que le vrai Archer : cela suggère que le méchant peut parfois être meilleur que le bon.»
«Le ralenti est un procédé très graphique. Parfois un film est pensé comme une peinture, parfois comme aussi un morceau de musique. Et justement, le ralenti est aussi quelque chose de très musical. C'est également un moyen de capter la beauté : beauté d'un corps en action, d'un objet en train de chuter...[...]. Bien sûr j'ai été très influencé par l'usage qu'en ont fait Sorsese ou Peckingpah. Le ralenti c'est aussi une question de tempo, c'est un outil pour rythmer un film comme un morceau de musique. Souvent, j'écoute intensément de la musique avant de tourner une séquence d'action ou une scène au ralenti. La musique, l'aspect musical du cinéma sont fondamentaux. »
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