In "The Awful Truth"
"Dans ce pays, on peut avoir des hallucinations sans prendre de drogue".

Cannes 2002 - Extrait de conférence de presse
"Je veux la vérité, je suis fatigué des conneries qu'ils passent à la télé. Je ne regarde plus les infos locales. Pas la peine de se concentrer sur les films hollywoodiens et la violence dans les programmes télé : tout le monde fait la différence entre la fiction et la réalité". Extrait du dossier de presse de Bowling For Columbine
"Parfois, au cours d'un entretien, c'est mieux de jouer l'instant présent et d'improviser. Si vous programmez trop de questions, alors le film lui-même restera rigide. Pour moi, c'est important de laisser le film prendre son chemin à lui. Dans les mains d'un autre, ce film aurait pu être un truc du genre : 'Eh ! On va aller filmer les cinglés de la gâchette et on va se moquer de leur tronche''".

" On m’a toujours dit qu’en vieillissant, soit on se ramollit, soit on devient plus conservateur. Je prends de l’âge, je me rends compte que j’aurai 48 ans la semaine prochaine, et pourtant Bowling For Columbine est ce que j'ai fait au cinéma de plus provocateur".

Michael Moore par Kathleen Glynn, productrice (D.P. Bolwing For Columbine)
"Une rapide explication de la technique de Michael Moore consisterait à dire qu'il pose les questions que tout le monde aimerait poser. Mais, en fait, il pose les questions à ceux dont le public attend une véritable réponse, une réponse sincère. Quand une interview démarre, on se dit : 'Oh, là, ça va être bien !' Avec lui, j'ai souvent ce sentiment et pourtant je finis par n'en croire ni mes yeux ni mes oreilles ! Le regarder faire, c'est presque comme observer une intervention chirurgicale. C'est délicat, il faut faire attention, vous devez être sûr d'avoir parfaitement préparé l'opération, et puis quand vous ouvrez, il faut être prêt à trouver ce à quoi vous vous attendiez le moins. Je ne dirais pas forcément que Michael n'a peur de rien. Il cherche la vérité, c'est sa nature".
 
 
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