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Le sexe cru / Romance
(et aussi EWS, Mauvaise passe, La Débandade, Une liaison pornographique, Entre les jambes, The Annabel Chong Story, L'Humanité)

Le cul faisait vendre. Aujourd'hui, l'art, pour se distinguer, pour faire croire qu'il se révolte, se veut sexuel, pornographique, réel, bref cru. On a vu le pire et le meilleur. On a entendu des justifications vaseuses et des réflexions dignes de la psychanalises. Pourtant Woody Allen n'a jamais montré quoi que ce soit, et n'a parlé que de ça.
De l'esthétique Kubrick au cunnilingus chez Blanc, du Viagra de Berri aux docu faux cul de Annabel Chong, les rubriques Petit cochon ont dû s'en donner à coeur joie.
Le cinéma devient aussi dépravé, détraqué que son époque. Et on s'en fout. Le pire c'est quand la morale s'installe. Quand la baise bestiale ne s'assume pas. Il n'y a bien que Kubrick pour appeler un chat une chatte, sans être vulgaire. Toutes ces origines du monde filmées en gros plan ou ces queues en érection pas pénétrantes du tout ont montré une chose : il n'y a plus de tabous au cinéma. Et ça, c'est plutôt bon signe.

 

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