s o m m a i r e
Intro, Edito
Carte et Films
Jusqu'en 1958
1958-1990
Depuis 1990
Cinéma d'ailleurs
Tourner à Paris
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1895-1958
Paris Reconstitué.
En 1940, les Allemands occupent la capitale. Alfred Greven, cinéphile Allemand est le directeur de la Continental qui " gère " le 7ème art pendant la seconde guerre mondiale à Paris. Pais est alors reconstitué en studio. A la libération malgré des Ïuvres comme Falbalas (1945) de Jacques Becker dont laction se situe rue de la paix ou Les Dames du Bois de Boulogne de Robert Bresson(1944), la règle est de filmer en studio.
En effet, le cinéma se syndicalise et tourner en studio permet une certaine qualité et procure du travail aux différents techniciens (décorateursÉ.). Paris devient alors un lieu prétexte, une ville touristique. Cela nempêche pas certains cinéastes de tourner quelques films qui vont marquer lhistoire du cinéma et perpétuer le mariage passionnel entre Paris et le cinéma.
Ainsi Claude Autant-Lara réalise La Traversée de Paris (1956) , film emblématique sur la vie parisienne en temps doccupation avec le duo Bourvil et Jean Gabin.
Jacques Becker filme les Paris de son enfance dansCasque dOr (1952) ou rend hommage aux peintres de Montparnasse, notamment Modigliani dans Montparnasse 19 (1958).
Henri George Clouzot montre un Paris sordide dans Quai des Orfèvres (1946). Mais pour ces quelques films, combien de longs-métrages ont vu le jour pendant cette période avec un Paris filmé comme simple illustration ? La capitale est un prétexte, même pour Jean Renoir dont le film French-Cancan démontre quen studio, Paris perd de sa poésie.
Mais le Centre National de la Cinématographie crée en 1946, oblige les salles de diffuser un court-métrage précédant le long. De jeunes réalisateurs sous le sillage de Jean Rouch, vont alors saffirmer par des documentaires sur des quartiers ou des monuments de Paris.
Ainsi, Alain Resnais commence par un documentaire sur la Bibliothèque Nationale de France : Toute la mémoire du monde (1956) et Agnès Varda filme la rue Mouffetard dans Opéra Mouffe (1958).
La Nouvelle Vague va bientôt déferler sur le cinéma français.
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