Dossiers de l'Ecran

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LA PEINE DE MORT AU CINEMA La Peine de Mort dans le cinéma Fantastique Plus surprenant est l'"utilisation" de la peine de mort dans le cinéma fantastique. Dans le sublime Le Mort Qui Marche, (The Walking Dead,1936), réalisé par Michael Curtiz avec Boris Karloff, le héros n'est autre qu'un homme, exécuté sur une chaise électrique, ramené à la vie après la preuve de son innocence. Retour également parmi les vivants d'un exécuté innocent dans Prison (1987) de Renny Harlin et The Crow 3 (2000) de B. Nalluri. Même point de départ mais dans une toute autre atmosphère pour le terrifiant Shocker (1989 ) de Wes Craven dans lequel un criminel exécuté sur la chaise électrique revient hanter un jeune témoin. On peut regretter que parfois, dans ces films, le condamné à mort revienne pour infliger la même punition à ceux qui l'ont exécuté. Dans The Crow 3, par exemple, le héros utilise la même chaise électrique pour tuer le méchant. Sordide. Dans La Ligne Verte (The Green Mile) de Frank Darabont, le surnaturel n'est pas lié à l'exécution mais à un condamné à mort. Un des prisonniers a un don, mystique, magique, miraculeux. John Coffey, assassin présumé de deux filles, et Paul un gardien de prison se lient d'amitié.

(C) Ecran Noir 1996-1999