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61e festival international du film de Berlin
10 au 20 février 2011
Berlin 2011 en direct sur notre blog
Berlin 2010 /Berlin 2009 / Berlin 2008 / Berlin 2007 / Berlin 2000
Site internet du festival
Le jury international
- Présidente : Isabella Rossellini (Italie)
- Jafar Panahi (Iran)
- Jan Chapman(Australie)
- Nina Hoss (Allemagne)
- Aamir Khan (Inde)
- Guy Maddin (Canada)
- Sandy Powell (Grande Bretagne)
Compétition
- Our Grand Despair
de Seyfi Teoman (Turquie)
- Coriolanus
de Ralph Fiennes (Grande Bretagne)
- Lipstikka
de Jonathan Sagall (Israël)
- If not us, who ?
d'Andres Veiel (Allemagne)
- Yelling To The Sky
de Victoria Mahoney (USA)
- The Future
de Miranda July (USA)
- The Turin Horse
de Béla Tarr (Hongrie)
- The Prize
de Paula Markovitch (Mexique)
- Nader And Simin, A Separation
d'Asghar Farhadi (Iran)
- Les contes de la nuit
de Michel Ocelot (France)
- Margin Call
de JC Chandor ( USA)
- Come Rain Come Shine
de Lee Yoon-ki (Corée du Sud)
- Sleeping Sickness
d'Ulrich Köhler (Allemagne)
- The Forgiveness Of Blood
de Joshua Marston (USA)
- A Mysterious World
de Rodrigo Moreno (Argentine)
- Innocent Saturday
d'Alexander Mindadze (Russie)
Hors compétition
- Film d'ouverture : True grit
des frères COen (USA)
- Pina
de Wim Wenders (Allemagne)
- Almanya - Willkommen in Deutschland
de Yasemin Samdereli (Allemagne)
- Les femmes du 6ème étage
de Philippe Le Guay (France)
- My Best Enemy
de Wolfgang Murnberger (Autriche)
- Unknown
de Jaume Collet-Serra (Allemagne)
Séances spéciales
- Cave Of Forgotten Dreams
de Werner Herzog (USA)
- Hors jeu
de Jafar Panahi (Iran)
A voir aussi
- Berlin se mobilise pour Jafar Panahi
- La section panorama
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BERLIN : QUAND AUSTERITÉ RIME AVEC CURIOSITÉ
Hollywood aux abonnés presque absents
La Berlinale a compris depuis longtemps qu’elle ne pouvait pas être Cannes. Aussi n’essaye-t-elle pas (plus ?), s’obstinant au contraire à accentuer tout ce qui fait son identité et ses particularités. Ainsi, d’année en année, les avants-premières prestigieuses s’amenuisent, laissant la place à des choix audacieux ou des découvertes très tournées vers l’Europe. Pas de politique d’auteur… ou alors à une échelle totalement différente de sa rivale méditerranéenne. Quand, à Cannes, en 2010, on alignait les grands noms en compétition (Mike Leigh, Abbas Kiarostami, Bertrand Tavernier, Takeshi Kitano…), à Berlin, cette année, Bela Tarr est ce qui s’approche le plus d’un auteur attendu. Extrêmement excitant pour les cinéphiles, cela ne fait aucun doute, mais pour le public (nombreux, ne l’oublions pas), on peut en douter.
On le relevait déjà en 2010, et le phénomène semble s’accélérer, les sorties de plus en plus simultanées des films américains empêchent désormais le festival d'avoir des exclusivités européennes d’œuvres ayant fait leurs preuves avant décembre aux Etats-Unis. Et puis, à n’en pas douter, il y a dans cette absence d’avants-premières hollywoodiennes un choix délibéré. Car comment croire que Berlin, l’un des trois plus prestigieux festivals européens, se soit vu refuser ce type de film, même plus modeste ?
On devra donc déjà s’estimer heureux de découvrir les frères Coen (True grit) en ouverture de la quinzaine ! A noter que sur les quatre autres films américains en compétition cette année, deux sont des premiers films, et les autres s’inscrivent très nettement dans la mouvance "indépendante". Ceux qui fantasmaient sur l’éventuelle présence de The tree of life et de son casting trois étoiles (Sean Penn, Brad Pitt) s’en doutaient depuis plusieurs semaines : le film de Malick devrait plutôt aller à Cannes… Encore elle !
Et si on se laissait surprendre ?
Mais inutile de remuer le couteau dans la plaie... Revenons-en plutôt à ce qui fait de Berlin un festival de premier plan et à ce que l'on attend de cette nouvelle édition, à savoir une profusion de films (près de 300 films en une dizaine de sélections) et de découvertes. Aussi bien en termes d'auteurs, puisque Berlin fait la part belle aux jeunes réalisateurs (plus d'une trentaine de premiers longs métrages) et à ceux qui ont du mal à être diffusés hors de leur pays, mais également en terme de styles et de cinématographies. Documentaire, court métrage, fiction longue, cinéma expérimental ont leur place à Berlin. La Macédoine, la Lettonie, la Grèce, l'Autriche côtoient la Suède et la Finlande, le Mexique et l'Argentine, la Russie et la Turquie. L'Allemagne, bien sûr, est omniprésente, et pas seulement dans la section qui lui est consacrée (Perspektive Deutsches Kino). Quelle meilleur occasion pour se faire une idée sur ces jeunes réalisateurs allemands, dont on dit beaucoup de bien, mais qu'un festival comme Cannes a rarement l'audace de programmer ?!
Comme c'est souvent le cas pour les films sélectionnés en festival, les oeuvres vues à Berlin ne bénéficient pas toujours d'une sortie en salles française. Appartenant à des réseaux de production et de distribution différents, ils peuvent même faire toute leur carrière sans être ne serait-ce que montré à un distributeur ou à un organisateur de festival français. D'où l'importance d'une manifestation comme Berlin, qui attire l'attention sur eux, et leur donne autant de chances de continuer leur chemin. Avec un atout de taille : l'apparente austérité de la sélection berlinoise 2011 qui devrait permettre aux acheteurs comme aux médias de se concentrer sur la qualité cinématographique des oeuvres sans se laisser distraire par les paillettes ou les "grands noms"... La chasse à la "pépite" 2011 est donc ouverte !
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