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62e festival international du film de Berlin
9 au 19 février 2012
Berlin 2012 en direct sur notre blog
Berlin 2011 / Berlin 2010 /Berlin 2009 / Berlin 2008 / Berlin 2007 / Berlin 2000
Site internet du festival
Le jury international
- Président : Mike Leigh (Grande Bretagne)
- Anton Corbijn (Pays-Bas)
- Asghar Farhadi (Iran)
- Charlotte Gainsbourg (France)
- Jake Gyllenhaal (USA)
- François Ozon (France)
- Boualem Sansal (Algérie)
- Barbara Sukowa (Allemagne)
Compétition
- Barbara de Christian Petzold (Allemagne)
- Cesare deve morire des frères Paolo et Vittorio Taviani (Italie)
- Captive de Brillante Mendoza (France/Philippines/)
- Dictado d’Antonio Chavarrias (Espagne)
- A moi seule de Frédéric Videau (France)
- Les adieux à la reine de Benoît Jacquot (France/Espagne) ; [film d'ouverture]
- Was bleibt de Hans-Christian Schmid (Allemagne)
- Jayne Mansfield's Car de Billy Bob Thornton (Russie/Etats-Unis)
- Csak a szel (Juste le vent) de Bence Fliegauf (Hongrie)
- Gnade (Grâce) de Matthias Glasner (Allemagne)
- Meteora de Spiros Stathoulopoulos (Grèce)
- Kebun binatang (Cartes postales du zoo) d’Edwin (Indonésie)
- En Kongelig Affaere (Une affaire royale) de Nikolaj Arcel (Danemark)
- L'enfant d'en haut d’Ursula Meier (Suisse/France)
- Tabu de Miguel Gomes(Portugal)
- Aujourd'hui d’Alain Gomis (France/Sénégal)
- Rebelle de Kim Nguyen (Canada)
- Bai lu yuan de Wang Quan'an (Chine)
Hors compétition
- Bel Ami de Declan Donnellan et Nick Ormerod (Grande Bretagne)
- Extremely Loud and Incredibly Close de Stephen Daldry (USA)
- Jin Ling Shi San Chai (les fleurs de la guerre) de Zhang Yimou (Chine)
- Flying swords of Dragon Gate de Tsui Hark (Hong-Kong/Chine)
- Shadow Dancer de James March (Grande-Bretagne)
- Haywire de Steven Soderbergh (Etats-Unis)
- The Iron lady" de Phyllida Lloyd (Grande-Bretagne)
A voir aussi
- Ours d’or d’honneur pour Meryl Streep
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BERLIN 2012 : LES BOULEVERSEMENTS DU MONDE SUR GRAND ECRAN
D’année en année, Berlin semble vouloir renforcer son image de festival "sérieux", concentré sur des œuvres "politiques", et plus soucieux d’austérité brillante que de paillettes superficielles. Dieter Kosslick, le délégué général, souligne même que pour sa 62e édition, le thème qui se détache est "celui du bouleversement". "Beaucoup d'histoires", ajoute-t-il, "sont racontées du point de vue des petites gens et le thème du changement radical et du réveil politique s'applique aussi à notre film d'ouverture".
Comme si la plus grande manifestation cinématographique européenne de l’hiver avait encore et toujours besoin de se démarquer de son cousin cannois dont l’ombre plane sur tous les festivals du monde. Au fil des ans, l’identité berlinoise n’en finit donc plus de se construire autour d’un cinéma d’auteur exigeant, qui fait la part belle à l’Europe, et d’un quota strict de stars hollywoodiennes. Ce ne sont en effet pas les méfaits du glamour qui vont submerger la Potzdamer Platz ! D’accord, on attend cette année Angelina Jolie, mais c’est pour présenter son premier film en tant que réalisatrice, sur un sujet suffisamment douloureux (la guerre en Bosnie) pour qu’on n’accuse pas Dieter Kosslick de frivolité ! Même chose pour Robert Pattinson qui a quitté son costume de vampire pour celui, plus élégant, du Bel-Ami de Maupassant, ou pour Christian Bale, qui apparaît dans un film du Chinois Zhang Yimou.
Fort logiquement, c’est donc sur la sélection que se portent tous les regards. Une sélection, qui, comme chaque année, laisse une grande place aux surprises, découvertes et confirmations. Car certains réalisateurs en compétition, s’ils n’ont encore que peu de retentissement en France, ne sont pas pour autant des inconnus. On attend ainsi Christian Petzold (habitué de Berlin et de Venise), Ursula Meier (Home), Edwin (Blind pigs want to fly), Matthias Glasner (Le libre arbitre) ou encore Nikolaj Arcel (le scénariste de la première adaptation de Millenium). On sera ravi également de retrouver Brillante Mendoza avec un film longtemps pressenti à Cannes (Captive, avec Isabelle Huppert), les trop rares frères Tavianni, et le comédien Billy Bob Thornton qui propose son premier long métrage en tant que réalisateur.
De quoi intriguer, séduire et, qui sait, créer l’événement comme l’avait fait la Berlinale en 2011, en découvrant Une séparation, l’un des grands succès critiques de l’année, qui a connu une incroyable carrière dans les salles françaises (plus de 500 000 spectateurs), et concourt désormais pour l’Oscar du meilleur film étranger. Ce n’est pas ce qu’on peut souhaiter de pire aux dix-huit films en compétition cette année…
Mais en attendant, la quinzaine berlinoise se vit en direct sur le site d’Ecran Noir. Comme tous les ans depuis 2007, nous serons sur la Potzdamer Platz pour vous faire vivre les grandes émotions de cette 62e édition et vous révéler, avant tout le monde, le nom des films qui feront parler d’eux dans les mois à venir…
MpM
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