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Vesoul sur le blog pour suivre le Festival au jour le jour
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19e Festival des Cinémas d’Asie du 5 au 12 février 2013
Majestic, espace des Lumières, Vesoul
Le jury international
Président : Garin Nugroho, réalisateur indonésien
- Goutam Ghose, réalisateur indien
- Sam Ho, programmateur hongkongais
- Baran Kosari, actrice iranienne
La compétition officielle
- All Apologies d'Emily Tang (Chine)
- Jiseul d'O Muel (Corée du Sud)
- Atambua 39°Celsius de Riri Riza (Indonésie)
- Modest Reception de Mani Haghighi (Iran)
- Japan's Tragedy de Kobayashi Masahiro (Japon)
- Bwakaw de Jun Robles Lana (Philippines)
- With You Without You de Prasanna Vithanage (Sri Lanka)
- The Telegram de Iskandar Usmonov (Tadjikistan)
- Nuit de silence de Reis Celik (Turquie)
Programme
- 7 jours, 90 films
- Compétition fiction et documentaire (17 films inédits)
- Section thématique "Sur les routes d'Asie"
- Hommage à Leslie Cheung
- Centenaire du cinéma indien
- Regard sur le cinéma indonésien (1954-2012)
- Francophonie d’Asie : l'Arménie
- Japanimation
- Programme jeune public
Film d’ouverture
Une vie simple d’Ann Hui
Cyclo d'honneur : Garin Nugroho
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FICA 2013 : EN ROUTE POUR TOUS LES CINÉMAS D'ASIE
En 2012, le cinéma asiatique semble s’être fait plus discret. Hormis Kim Ki-duk qui, pour son grand retour à la fiction, s’est offert un Lion d’or avec Pieta, les films venus d’Asie ont peu brillé dans les festivals. Même à Ecran Noir, on a eu du mal à s’enthousiasmer sur les films asiatiques sortis en salles, et seuls Le Sommeil d'or de Davy Chou et Saya Zamouraï d'Hitochi Matsumoto figurent dans nos « 24 coups de cœur ».
Cette année, on espère bien se rattraper et croire à nouveau au formidable dynamisme de ce continent béni des Dieux cinématographiques. Et pour cela, quoi de mieux que le paradis du cinéphile asianophile, le fameux Festival international des Cinémas d’Asie de Vesoul ? Si la production contemporaine recèle des pépites, on peut en effet compter sur les organisateurs du FICA pour les avoir découvertes et mises à l’honneur grâce à leur travail acharné de recherche et de prospection, déconnecté des "exigences du marché". Car si les films sortis en salles ont déçu, c’est peut-être parce qu’ils ne reflètent pas la richesse de la production, faute de suffisamment de moyens, de curiosité ou de courage du côté des distributeurs.
Heureusement, pour la 19e année consécutive, la préfecture de la Haute-Saone s’érige en capitale du continent asiatique. A défaut de garantir a priori la qualité de la sélection 2013, on peut d’ores et déjà être sûr qu’elle propose une belle variété de styles, d’auteurs et de pays, mêlant des cinéastes reconnus à des réalisateurs plus confidentiels, voire débutants.
Dix-sept films en compétition
Ainsi, la compétition officielle de longs métrages se compose de neuf films venus de neuf pays différents, dont l’Indonésie, le Sri Lanka, les Philippines et le Tadjikistan. On y retrouve notamment un habitué, le Japonais Kobayashi Masahiro (Bashing, Pressentiment d’amour…), avec Japan’s tragedy qui traite du tremblement de terre de 2011, mais aussi la Chinoise Emily Tang (qui avait réalisé Perfect life, primé à Vancouver), l’Iranien Mani Haghighi (scénariste d’Asghar Farhadi) et le Tadjik Iskandar Usmonov, qui vient présenter son premier long métrage.
La compétition de documentaires, qui réunit huit films, parmi lesquelles de nombreuses coproductions françaises, est quant à elle conçue comme un dialogue entre l’Orient et l’Occident. Elle nous emmène notamment à la frontière entre la Chine et la Corée du Nord, pour une évasion périlleuse hors du pays (Contre marées et barbelés), sur l’île de Taïwan, pour y rencontrer ses fameuses marionnettes (Taïwan et ses marionnettes) et sur les traces du Lotus au Vietnam (Le lotus dans tous ses états).
Comme tous les ans, une section thématique permet un regard transversal sur les cinématographies asiatiques. Il s’agit cette année de "la route", élément qui relie (et parfois sépare) les êtres et les cultures. De tous temps, les hommes ont pris la route, pour trouver un meilleur ailleurs : route économique, circuit mystique, chemin de traverse… Une quinzaine de films emmèneront les festivaliers sur les routes du Bangladesh (La roue de Morshedul Islam), du Bhoutan (Voyageurs et magiciens de Khyentse Norbu), du Yunnan (Le dernier voyage du juge Feng de Liu Jie) ou encore d’Iran (Cafe transit de Kambozia Partovi).
Leslie Cheung, l’Indonésie, l’Inde et l’Arménie à l’honneur
En parallèle, quatre grands temps forts permettront aux spectateurs d’approfondir leur connaissance de la cinématographie spécifique de trois pays et de la fimographie d’un acteur : un regard sur le cinéma indonésien (avec 22 films de 1954 à nos jours), un focus sur les cinémas régionaux de l’Inde, à l’occasion du centenaire du cinéma indien, un panorama sur les francophonies d’Asie consacré à l’Arménie, et un hommage à l’acteur hongkongais Leslie Cheung, décédé en 2003, à travers une douzaine de films, dont deux inédits en France. Enfin, les sections "jeune public" et "Japanimation" compléteront la programmation. En tout, ce sont donc 90 films qui composeront cette 19e édition du plus ancien festival de cinéma asiatique d’Europe.
Entre deux séances, les festivaliers auront comme toujours l’occasion de rencontrer les équipes des films ainsi que les différentes personnalités présentes, à l’image du président du jury, le réalisateur indonésien Garin Nugroho, qui recevra un Cyclo d’honneur lors de la soirée d’ouverture. Plusieurs soirées festives permettront enfin à chacun de partager moments de détente et de convivialité avec les invités et organisateurs du festival. Les ingrédients sont donc réunis pour faire une nouvelle fois du FICA la grande fête de tous les cinémas asiatiques !
Comme chaque année depuis 2008, Ecran Noir est heureux et fier d’être partenaire de l'événement, à suivre au jour le jour sur notre blog d'actualités.
MpM
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