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Deauville 97

LES CRITIQUES DES FILMS





LUNDI 8 SEPTEMBRE
Crédits photos : gih.net

OK GARAGE.
Brandon Cole Un timide envers les filles, un frustré qui n'a pas dépassé le complexe d'Oedipe, et une naïve. Voilà ce que peut être le trio d'acteurs principal de ce film. En toile de fond, on trouve un garagiste spécialiste de l'arnaque (ça vous étonne ?). Et tous ces personnages se retrouvent ensemble à cause d'une panne de voiture.

Tout cela pourrait sembler d'un quelconque intérêt s'il n'y avait pas la présence de John Turturro et de Lily Taylor. La mise en scène est très bien réalisé dans ce film un peu sombre.

On se retrouvera sans doute dans le rôle de Lily Taylor qui se fait arnaquer quand elle va emmener réparer sa voiture. Brandon Cole a dû déjà vivre cette situation pour en vouloir autant au garagiste malveillant qui termine bien mal dans ce film.



THE HOUSE OF YES.
Parker Posey Cette comédie dramatique douce amère nous permet de retrouver une Geneviève Bujold éblouissante dans le rôle de cette mère qui se cache les yeux devant la relation incestueuse de son fils et sa fille jumeaux. D'ailleurs, cette fille légèrement "dérangée" est jouée par Parker Posey. Elle est tout simplement étonnante.

Cette adaptation d'une pièce de théâtre par cinq personnages tous très différents donne un film riche et qui ne manque pas d'intérêts.

Certes, on reste quelque peu dérouté par la similitude entre JF Kennedy et cette famille - qui n'ont rien en commun -, si ce n'est le décès du père le même jour que JF Kennedy. On peut être choqué par cette relation incestueuse. Mais on sera néanmoins captivé par le jeu des comédiens.



COP LAND.
Stallone & Liotta Stallone nous avait habitué depuis longtemps à des films où ses muscles étaient beaucoup plus mis en valeur que sa cervelle. Là, c'est tout l'inverse.

Durant tout le film (ou presque), Stallone joue le rôle d'un shériff que la police ne veut pas car il est sourd d'une oreille ! La police américaine accepte volontier qu'on manque de cervelle pour rentrer dans ses équipes, mais manquer d'audition, on veut nous faire croire que c'est une tarre ! Admettons. Dans ce cas, en France, comme on ne veut pas faire les mêmes inepties que les "Ricains", la police devrait prendre exemple dans le sens inverse : accepter un léger manque d'audition (par exemple) au profit d'une tête bien remplie...

Bref, ce film est intéressant car Stallone nous montre qu'il sait être capable de bien jouer sans user d'effets en tout genre pour se mettre en valeur (explosions, cascades, fusillades, bagarres...). Non, sans vouloir être méchant, il est plutôt... mou. Ray Liotta, par contre, est beaucoup plus énergique.

Reste le scénario, qui manque un peu d'originalité et de rebondissements. La police corrompue, on connaît déjà ! Qu'on fasse enfermer ou massacrer les méchants flics, rien d'étonnant, il faut un "happy end". N'oublions pas que la corruption ne paie pas.


© 1998 Ecran Noir / Christophe Train.