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DE DEAUVILLE
LES CRITIQUES DES FILMS Crédits photos : gih.net NOWHEREA l'instar de films montrant des adolescents décadants tel que "La Fureur de vivre", ce film choisit ce thème pour montrer des jeunes qui se droguent, sexuellement instables et perpétuellement menacés d'enlèvement par des extra-terrestres. En fait, "Nowhere" est une chronique d'un petit groupe d'adolescents et peut représenter une caricature de séries télévisées telles que "Beverly Hills" ou "Melrose Place". Ce qui fait la force de ce film, c'est sans doute le choix des couleurs criardes, la bande originale (Massive Attack, Chemical Brothers, Radiohead, Marilyn Manson, etc), mais aussi la fascination que semble avoir Gregg Araki (le réalisateur) pour le mode de vie de Californie du sud. C'est sans doute ce qui sauve le film, la volonté d'Araki de ne jamais gâcher sa succession d'anecdotes grotesques du moindre point de vue moralisant. Par ailleurs, dans le genre, Gregg Araki rappelle un peu John Waters, la star de l'"atrofication". Mais il va aussi plus loin. Au-delà du comique très noir des situations, il expose une vérité fondamentale du cinéma : montrer ce qui se passe aujourd'hui, sans recours redondant à ce qu'on appelle le style documentaire. |