Sir Michael Gambon
Richard Harris étant décédé, il a fallu trouver un remplaçant à Albus Dumbledore. Gambon, vétéran du théâtre britannique (de Shakespeare à Pinter), a joué au cinéma chez Greenaway, Burton, Mann, Costner... On l'a plus particulièrement remarqué dans Gosford Park (Altman), Une saison blanche et sèche (Palcy), Mary Reilly (Frears)... Il joua dans une production méconnue (et pourtant délirante) de Gary Oldman : Plunkett & Macleane.
Gary Oldman
Un acteur punk, trash, et dément dans le rôle du parrain d'Harry Potter?! Il fut Sid Vicious pour commencer. Puis voyagea dans les univers underground de Stephen Frears (Prick up your ears), Philip Kaufman (Henry & June), Julian Schnabel (Basquiat) et dans les productions hollywoodiennes : JFK (Stone), Dracula (Coppola), True Romance (Scott), Le cinquième élément et Léon (Besson), Air Force One (Petersen), Hannibal (Ridley Scott) et Batman begins (Nolan). Mais surtout il écrivit et réalisa Nil by mouth, film noir et autobiographique sélectionné à Cannes en 1997.
Timothy Spall
L'acteur fétiche de Mike Leigh nous a ému dans Life is sweet, Secrets et Mensonges (Palme d'or), Topsy-Turvy et All or Nothing. Autant dire que ce grand acteur dans le rôle d'un rat n'a pas finit de nous étonner. On l'a aussi vu dans Le dernier Samouraï et Vanilla Sky (avec Cruise), et dans des films d'Eastwood, Russell, Bertolucci, Joffé, Branagh... Il fut une voix de Chicken Run et joua sur les planches du Shakespeare, dont "Le songe d'une nuit d'été" mis en scène par Robert Lepage.
David Thewlis
Comme Spall, il joua dans Life is sweet de Mike Leigh. Mais sa carrière fut plus chaotique, souvent écoeuré par le système hollywoodien. Thewlis resterait, à jamais, associé à Naked, autre film de Mike Leigh, qui lui permit d'emporter le prix d'interprétation à Cannes. Ce nomade curieux a été vu chez les Coen (The big Lebowsko), Bertolucci (Shandurai), Annaud (Sept ans au Tibet), Holland (Rimbaud et Verlaine), Frankenheimer (L'Ile du Dr. Moreau)...
Emma Thompson
Doit-on encore présentée cette actrice oscarisée et multiprimée dans le monde entier? Résumons brièvement. Grâce à Branagh, son compagnon d'alors, elle sortit du petit écran pour conquérir le grand : Dead again, Henry V, Peter's friends, Beaucoup de bruit pour rien. Grâce à Ivory, elle obtient lauriers et triomphes : Howards End, Les vestiges du jour. Puis elle s'embarque dans différents films, différents univers : Au nom du père (Sheridan), Junior (Reitman), Carrington (Hampton), Primary Colors (Nichols), Love Actually (Curtis). De la comédie au polar, du premier film (de son ami Rickman, le très beau The winter guest) aux téléfims de prestige, elle construit un itinéraire singulier où elle est aussi scénariste et productrice.
Julie Christie
Une invitée d'honneur. A peine notée dans le dossier de presse. L'esclandre est proche. Elle a été aperçue dans Troy, autre prod Warner, dans le rôle de Thétis, mère d'Achille (Brad Pitt). Cette beauté éternelle fut l'objet de désir dans Docteur Jivago. Rien que ça. Elle joua chez Schlesinger, Truffaut (Fahrenheit 451), Losey, Altman (McCabe & Mrs. Miller), Beatty (Shampoo, Heaven can wait), Branagh (Hamlet) et récemment Belphégor. Cherchez l'erreur.
Vincy