Les personnages féminins sont souvent au centre du cinéma godardien. JLG les observe bouger, se changer, parler des hommes, de la vie… Depuis toujours, il semble qu'il ait besoin d'être inspiré par des muses.
Il y a d'abord Anne Colette dont il est amoureux et à qui il confie un rôle dans ses premiers courts (Tous les garçons s'appellent Patrick et Charlotte et son Jules). C'est ensuite Anna Karina avec qui il tourne sept films, qu'il épouse et avec qui il fonde sa société de production, Anouchka Films. Vient ensuite Anne Waziemsky qu'il épouse également et qui l'accompagne lors des années " politiques " (dans son action quotidienne et cinématographique). Puis c'est la rencontre avec Anne-Marie Miéville dont il dit : " il y a eu les femmes dans mes films et la femme dans ma vie ". C'est, dès 1973, le début d'une longue collaboration, tant dans le travail de Godard (elle participe à l'écriture et à la réalisation de plusieurs de ses films) que dans celui de la réalisatrice (Godard fait l'acteur dans Nous sommes tous encore ici et Après la réconciliation).
Depuis leur rencontre, une dernière " muse " apparaît dans le cinéma de JLG : Myriem Roussel (Je vous salue Marie).

" Quand j'en entends parler [des femmes qu'il a filmées avec amour], je regarde, mais ça me semble une autre vie. Je pense qu'elles ont été plus déçues que moi… Moi, c'était une sorte de mime, de truc comme ça. On aimait les femmes… comme des actrices… J'ai aimé des actrices, du reste ". (Epok, mai 2001)
 

      Dossier réalisé par Laurence + PETSSSsss
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