|
|
|
* In Le film Français, Edition du 07 Décembre 2001. Par Fabrice Leclerc :
Le Film Français : Jacques, votre personnage dans Les âmes câlines, est un séducteur quinquagénaire. Est-ce un homme qui vous ressemble ?
François Berléand : Jacques est véritablement un adolescent attardé. C’est un dilettante, un homme inclassable et lunaire… Je lui ressemble un peu dans le sens où je me considère moi aussi comme un adolescent attardé. J’ai beau être cinquantenaire, j’ai toujours 20 ans dans ma tête. En revanche, contrairement à Jacques, je crois que la vie et les angoisses qu’elle procure m’ont rendu plus cynique… Si j’aime faire le pitre, c’est aussi pour évacuer une certaine pression.
* In Première n°310, décembre 2002 :
"J'adore les premiers films parce que c'est une question de vie ou de mort pour le réalisateur. Personne ne fait semblant d'être cool. Comme je suis parfaitement imprévisible, je ne les rassure pas du tout et j'en rajoute, juste pour le plaisir de les déstabiliser. Je déconne moins sur les films de Benoît Jacquôt…".
* In Première n°319, septembre 2003. Par Jean-Baptiste Drouet, rubrique la "Dernière fois":
Première : Votre dernier "Grand Rôle" ?
François Berléand : Mon Idole, de Guillaume Canet. J'ai pris un pied monumental. C'est un film que j'apprécie hautement. Pour une fois que je suis content de ce que je fait…
Première : La dernière fois que vous avez pensé : cet homme est "Mon idole" ?
F.B.: En revoyant pour la vingt-cinquième fois Michel Serrault dans La gueule de l'autre. Il est définitivement mon idole.
* Extrait d'interview ; dossier de presse des Sœurs fâchées :
Question : Comment nourrissez-vous vos personnages ?
François Berléand : J'ai passé quarante ans de ma vie à observer les gens, et les vingt premières sans savoir que j'allais être acteur. (…) J'ai tout de suite été bien dans ce métier parce que jouer me permettait d'endosser d'autres personnalités. (…) Je choisis mes films au coup de cœur….
* Mots dits de Catherine Breillat, à l'occasion de la sortie de Romance.
In Première n° 266, mai 1999. Interview, par Jean-Baptiste Drouet et Christophe Narbonne :
Première : François Berléand aurait refusé de faire la promotion du film aux côtés de Rocco Siffredi…
Catherine Breillat : Sur le tournage, François était dans un état de panique Presque second. Il se demandait si c'était bien de faire ce film, il avait perdu tous ses repères. Pour l'aider, j'ai essayé de le raccrocher à des choses matérielles. Je lui ai, par exemple, appris à faire consciemment des nœuds pour la scène du ligotage de Caroline Ducey.
* Mots dits de Stéphane Freiss. Extrait du dossier de presse du Grand rôle :
"François Berléand et moi, nous nous connaissons et nous apprécions depuis longtemps. Il est dans la 'provoc', le cynisme, la truculence, l'excès. Il me fait beaucoup rire. Après Peter Coyote cela a été un vrai bonheur. Un acteur incroyable, une belle âme. Nous avons passé des heures à parler ensemble".
* Mots dits de Tristan Aurouet. Extrait du dossier de presse de Narco :
"C'est un acteur de génie qui peut tout jouer. Il fonce sans retenue".
* Mots dits de Danièle Dubroux. Extrait du dossier de presse d'Eros Thérapy :
"J'ai écrit le rôle d'Adam pour lui, en pensant à lui. Il m'a inspiré la plupart des scènes et des répliques de son personnage. C'est un acteur qui a la passion de jouer, une passion ludique et communicative. C'est un bonheur sur un plateau, il est prêt à toutes les folies. C'est un vrai kamikaze du jeu".
haut
|