Alors qu'il raconte le " Porto de mon enfance ", le vétéran Oliveira entame sa huitième décennie de
cinéma avec " Je rentre la maison " et son double, Piccoli. Le film respire la vie quand il frôle la
mort, fait rire alors qu'il dénonce des choses graves, se fait hymne tandis qu'on écoute un requiem.
Dépassant son propre public, le réalisateur atteint enfin les âmes les moins sensibles à son cinéma.
oeuvre lumineuse, il offre sa variation kieslowkienne au sens des jours qui passent.