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Renaissance du cinéma britannique?
A la sortie de la seconde guerre mondiale, si le cinéma anglais n'allait pas au mieux de sa forme ce n'était pas faute de talents! Mais jusqu'à l'explosion du Free Cinéma, il s'était plutôt renfermé dans un académisme et un conformisme rigoureux.
Une date clès de cette "British Rennaissance" reste le 23 mars 1982, lors de la cérémonie des Oscars, Welland (scénariste des Chariots de feu) lance "the british are coming"... Paranthèse : j'en vois certains se demander déjà pour quoi je cite Ivory alors qu'il est américain? Pour une seule et simple raison, James Ivory est sûrement plus anglais que beaucoup de britanniques... Via ses films, ce réalisateur a incontestablement promu la culture anglaise et contribué, par là même, au renouveau de son cinéma. Tout comme Ridley Scott est plus hollywoodien que britannique.
Cependant, dans les années 80 on s'y perd un peu entre les vétérans, les inconnus, les films anglais tournés aux USA, les films américains dont l'action se situe en Angleterre, ceux mis en scène par des anglais et inversement!!
Cependant il faut attendre l'arrivée des films de Peter Greenaway, Roland Joffé ou encore Hugh Hudson (Greystoke) pour réellement commencer à parler de Renaissance.
On assite aussi à l'apparition "d'auteurs complets" (scénaristes et réalisateurs) tels que Peter Greenaway ou Bill Forsyth.
Pourtant la reprise se fait attendre, malgré l'initiative de l'emblématique producteur, David Puttnam (Les chariots de feu, La Mission, la Déchirure), et de Sir Richard Attenborough de mettre sur pied le British Film Year, en 1984.
Nous avons vu que la télévision avait été à l'origine d'une des crises du cinéma britannique, cependant sans elle le cinéma britannique aurait-ili existé?
Mis à part l'émergence d'une comédie noire sociale, thème surtout développé dans les années 90, l'Angleterre voit apparaître sur ses écrans des films fantastiques. Face au succès de Labyrinth, Company of Wolves ou Magic Toyshop, on se demande encore pourquoi Dreamchild n'a pas trouvé de distributeur en France! Ce dernier met en scéne la véritable Alice Liddell qui inspira le révérend Dogson, alias Lewis Carroll, revisitant ses souvenirs d'enfance. Cependant la "British Renaissance" commencera à franchir les limites du pays vers la fin des années 80, même si les James Bond n'ont pas attendu si longtemps pour atteindre les succès qu'on leur connaît. Mais 007 est-il si british de nos jours? La Situation Actuelle (suite)
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