BRUCE WILLIS


Q & R

Avant et après (Studio, 96)
"...Et puis j'ai joué un cowboy et on m'a proposé uniquement des rôles de cowboys. Et puis j'ai fait Clair de lune et on m'a proposé uniquement des comédies. Et puis j'ai fait Die Hard et on m'a proposé uniquement des films d'action. Les gens se contente de regarder la dernière chose que vous ayez faite. Ils ne regardent pas votre travail dans son ensemble."

Filmo

BW Black and white
Tu me cherches?

Bio

    Walter Bruce Willis
    Surnom: Bruno
    Né le 19 mars 1955 (Allemagne)
    Poisson
    Gaucher
    Ancien serveur.
    Vote républicain.
    Pas mal de pub (Levi's 501, Subaru, VISA), une série TV
    Chanteur de The Accelerators (2 albums)
    Co-proprio du Planet Hollywood.
    Marié depuis le 21.11.87 à Demi Moore
    Séparé depuis le 26 juin 98
    Divorcé le18 octobre 2000.
    3 enfants: Rumer (88), Scout (91), Tallulah (94)
    depuis ses compagnes sont mannequins, stars du porno...
    1 des 100 stars du siècle (Empire)
    Salaire: 20 millions de $ (+20% des recettes) - 6ème sens ;14 800 000 $ - Armageddon ; 800 000 $ - Pulp fiction
    Box Office de Willis

    Palmarès:
    American Cinematheque
    Hommage - 2000

    Blockbuster Entertainment
    Acteur favori (Armageddon, 6th Sense)
    Nomination acteur favori (Jackal, Unbreakable)

    Emmy Awards
    Meilleur acteur (Moonlighting)
    Meilleur acteur invité (Friends)

    Golden Globes
    Nomination meilleur acteur (In country)
    Meilleur acteur TV (Moonlighting) - 2 nominations

    People's Choice Award
    Acteur favori - drame (2000)

    Razzie Awards
    Pire acteur (Armageddon)
    Nomination pire acteur (Hudson Hawk, Color of Night)


Clair de tune

Le sourire en coin. L'ironie moqueuse. Et le regard qui zyeute vers le politically incorrect. Willis, réac, charmeur, faussement cynique, vraiment républicain, le prototype de la star américaine version Charlton Heston ou Clint Eastwood. Avec l'humour en plus.
Ce n'est pas qu'il est plus talentueux que les autres, ni plus célèbre...en effet en dehors de sa franchise Die Hard, il a du mal à s'imposer comme tête d'affiche rentable. Son jeu n'a jamais fait d'étincelles non plus. Il ajuste changé un peu de registre avec In Country, Pulp Fiction et 12 monkeys.
A la fois monilithique sur commande et comédien parfois subtil, Bruce Willis se vend plus sur son image (le mec sympa) que par sa vraie personnalité. Un dérivé de John Wayne.
Tout a commencé avec une série TV. Une série déjantée, culte, très 80s, où deux détectives, une blonde de dame et un pro amoral, font équipe dans un contexte parfois assez loufoque. Une comédie policière qui devait relancer la carrière de Cybill Shepherd et qui propulse en fait son accolyte. (Un rôle dont il aura définitivement du mal à se défaire).
Bruno, ou plutôt Bruce Willis, naît. De là une idylle avec le public se crée. Mais que peut-on reprocher à un mec comme lui? Star. Simple. Musicos. Fidèle. Ne reniant aucun de ses films...
Il aura accepté des rôles plutôt insignifiants, des seconds comme des premiers, la voix d'un bébé comme celui de John McLane.
Sa carrière cinéma sera sous le signe de Die Hard (3 de ses 5 plus gros hits, en attendant le 4ème épisode). Une suite de films d'action inépuisables et claustrophobiques.
Cela lui permettra de signer pour des films plus intimes, de changer de genres (parfois maladroitement), d'accepter des caméos...Une quintessence d'Hollywood.
Lui aussi devra son vrai come-back à Pulp Fiction. Depuis, il est au top. Alternant les choix judicieux (Gilliam), les choix désinvoltes (les x séries B) et quelques grosses machines.
Only for the cash. Willis s'autoparodie depuis quelques films, ne prend plus de risque et encaisse les dollars, sans efforts.
Ce manque apparent de passion (contrairement à sa son ex-femme Demi Moore, il ne s'est jamais lancé dans la production) pourrait avoir son effet boomerang. Le tout est de savoir s'il finira comme Heston (guest star de films catastrophes) ou comme Eastwood (artiste adulé)....
La carrière de Willis oscille ainsi entre le film événement où il est transparent (le dernier en date est l'horrible Armageddon) et le bon script où il joue bien et qui floppe (The Story of Us, Bandits).
Bien sûr on redécouvre The Siege avec les attentats du 11 septembre. On apprécie ses apparitions dans Friends à la TV. Mais s'il n'y avait pas eu un M.Night Shyamalan, Willis aurait sombré dans la caricature à la John Wayne. Entre bon s sentiments (The Kid) et films médiocres (Mon voisin le tueur). L'énorme hit du Sixième sens et le très bon Incassable, où il apparaît habité par un personnage de composition, un fantôme qui hante ses nuits et ses jours, nous le rendent bien plus intéressants. Loin de sauver le monde, il cherche à sauver son âme.
On l'aimerait imprévisible, justement....

Oh la belle jaune!
BW Black and white

Séance de surf



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