2004
The Stepford Wives, de Frank Oz
avec Nicole Kidman, Matthew Broderick, Glenn Close, Bette Midler

Man of fire, de Tony Scott
avec Denzel Washington, Giancarlo Gianninni, Mickey Rourke, Marc Anthony

Envy, de Barry Levinson
avec Ben Stiller, Jack Black, Rachel Weisz

Around the Bend, de Jordan Roberts
avec Michael Caine, Josh Lucas

2003
The Rundown, de Peter Berg
avec The Rock, Seann William Scott, Rosario Dawson

Gigli, de Martin Brest
avec Ben Affleck, Jennifer Lopez

Kangaroo Jack, de David McNally
avec Estella Warren, Anthony Anderson, Jerry O'Connell

2002
Catch me if you can, de Steven Spielberg
avec Leonardo Di Caprio, Tom Hanks, Nathalie Baye

Poolhall Junkies, de Gregory Martin
avec Chazz Palminteri, Rick Schroeder, Rod Steiger

The Country bears, de Peter Hastings
avec Haley Joel Osment

Plots with a view, de Nick Hurran
avec Brenda Blethyn, Alfred Molina, Naomi Watts

2001
American Sweet’s Heart de Joe Roth
avec Julia Roberts, John Cusack, Catherine Zeta-Jones

Joe Dirt de Dennie Gordon
avec David Spade

The affair of the Necklace, de Charles Shyer
avec Hoilary Swank, Adrien Brody, Brian Cox, Jonathan Pryce

Jungle juice, de Tony Vidale
avec Robert Wagner, Morgan Fairchild, Rutger Hauer

1999
Sleeply Hollow, la légende du cavalier sans tête de Tim Burton
avec Johnny Deep, Christina Ricci

1998
New Rose Hotel d’Abel Ferrara
Avec : Willem Dafoe, Asia Argento

Suicide kings de Peter O'Fallon
avec Denis Leary,Henry Thomas, Sea Patrick Flanery, Laura Harris

1997
Mouse hunt («La souris») de Gore Verbinski
avec Nathan Lane, Maury Chaykin, Lee Evansntz

1996
The funeral («Nos funérailles») d’Abel Ferrara
avec Annabella Sciorra, Chris Penn, Isabella Rossellini,

Last man standing («Dernier recours») de Walter Hill et Lone Wolf
avec Bruce Willis, Alexandra Powers, David Patrick Kelly

Touch de Paul Schraeder
avec Skeet Ulrich, Bridget Fonda

1995
Celluloide de Carlo Lizzani
avec Giancarlo Giannini, Massimo Ghini

Nick of time («Meurtre en suspens») de John Badham
avec Johnny Depp, Charles S.Dutton, Peter Strauss August

Basquiat de Julian Schnabel
avec Jeffrey Wright, David Bowie, Dennis Hopper, Gary Oldman, Courtney Love

The wild side de Donald Cammell

The addiction d’Abel Ferrara

1994
Things to do in Denver when you're dead («Dernières heures à Denver») de Gary Fleder
avec Andy Garcia, Steve Buscemi

Search and destroy («En plein cauchemar») de David Salle
avec Griffin Dunne, Dennis Hopper, John Turturro, Rosanna Arquette, Martin Scorsese

A business affair («D'une femme à l'autre») de Charlotte Brandstrom

Pulp fiction de Quentin Tarantino
avec Bruce Willis, John Travolta, Samuel L. Jackson

1993
Wayne's world 2 de Stephen Surjik
avec Mike Meyers, Kim Basinger, Drew Barrymore

1992
True romance de Tony Scott
avec Christian Slater, Patricia Arquette, Dennis Hopper, Val Kilmer, Gary Oldman, Brad Pitt, Samuel L.Jackson

Le grand pardon II («Day of atonement») d’Alexandre Arcady
avec Roger Hanin, Richard Berry, Gérard Darmon, Jill Clayburgh

All-american murder d’Anson Williams

1991
Batman returns («Batman, le défi») de Tim Burton
avec Michael Keaton, Michelle Pfeiffer, Danny de Vito

Mistress («Hollywood mistress») de Barry Primus

Mc Bain de James Glickenhaus
avec Maria Conchita Alonso, Michael Ironside, Steve James, Jay Patterson

1989
The comfort of strangers («Etrange séduction») de Paul Schraeder
avec Rupert Everett, Natasha Richardson, Helen Mirren, Manfredi Aliquo

The king of New-York («King of New-York») d’Abel Ferrara
avec Larry Fishburne, David Caruso, Jay Julien, Janet Julian

Communion de Philippe Mora

1988
Homeboy de Michael Seresin
avec Mickey Roorke

1987
Neil Simon's Biloxi Blues («Biloxi Blues») de Mike Nichols avec Matthew Broderick, Matt Mulhern, Corey Parker, Casey Siemaszko, Markus Flanagan

Deadline de Nathaniel Gutman

The Milagro beanfield war («Milagro») de Robert Redford avec Ruben Blades, Richard Bradford, Sonia Braga, Julie Carmen

1985
A view to kil («Dangereusement vôtre») de John Glen
At close range («Comme un chien enragé») de James Foley avec Sean Penn, Mary Stuart Masterson. 1983
Brainstorm de Douglas Trumbull

The dead zone («Dead zone») de David Cronenberg avec Brooke Adams, Tom Skeritt, Herbert Lom, Anthony Zerbe, Colleen Dewhurst

1981
Pennies from heaven («Tout l'or du ciel») d’Herbert Ross

1980
Heaven's gate («La porte du paradis») de Michael Cimino
avec Kris Kristofferson, Isabelle Huppert, John Hurt, Sam Waterston

The dogs of war («Les chiens de guerre») de John Irvin
avec Tom Berenger, Colin Blakely, Jean-François Stévenin, Paul Freeman, Hugh Millais

1979
Last embrace - Réalisation : Jonathan Demme

1977
The sentinel / La sentinelle des maudits - Réalisation Michael Winner

Annie Hall de et avec Woody Allen
avec Diane Keaton, Tony Roberts, Carol Kane, Paul Simon

Roseland de James Ivory

The deer hunter («Voyage au bout de l'enfer») de Michael Cimino
avec Robert de Niro, Meryl Streep, John Savage, John Cazale

1975
Next stop Greenwich village de Paul Mazursky
avec Lenny Baker, Shelley Winters, Ellen Greene, Lois Smith, Dori Brenner, Jeff Goldblum

1972
The happiness cage de Bernard Girard

1971
The Anderson tapes (“Le gang Anderson”) de Sidney Lumet

1965-69
Me and my brother de Robert Frank
 

  

1) Batman return
2) Pulp fiction
3) Sleepy hollow

 
 
 
 
Christopher Walken
c/o Mr. Gene Parseghium
127 W. 24th St. 7th flr.
New York, NY 10011
USA
 
- un site de fan
- Walken in my shoes  
- DVD avec Christopher Walken
 
 
DANGEREUSEMENT VīTRE
De son vrai prénom Ronald, Christopher Walken commence très tôt (dix ans !) à jouer la comédie avec ses deux frères. Pour la plus grande joie de sa mère, il entre dans une école théâtre où en véritable enfant de la balle, il apprend à jouer, mais aussi à chanter et surtout danser. Il devient ainsi un remarquable danseur de claquettes. Cette formation lui permet de participer dès son plus jeune âge aux comédies musicales de Broadway, notamment ou aux côtés de Lisa Minnelli dans la revue «Best Foot Forward ». En 1966, Christopher aborde au théâtre le répertoire dramatique avec «La rose tatouée» de Tenessee Williams ou encore un «Lion en Hiver» de James Goldman. Découvert par Sidney Lumet au théâtre, ce dernier lui offre son premier rôle au cinéma dans « Le gang Anderson » (1971). Après « The hapiness cage » tourné l’année suivante, Woody Allen lui donne sa chance dans « Annie Hall » où il interprète le frère de l’héroïne. Son premier grand succès, avec pour partenaire une autre débutante : Sigourney Weaver. S’ensuit la reconnaissance : « Voyage au bout de l’enfer » (Michael Cimino), où il incarne Nick, un combattant du Vietnam fragile et suicidaire, traumatisé par la guerre. La scène où il joue à la roulette russe devant un Robert de Niro effaré reste un moment d’anthologie. La critique le sacre de « meilleur acteur du monde » et il reçoit l’Oscar du meilleur second rôle dans le chef d’oeuvre de Cimino. Trois ans plus tard, il retrouve celui-ci pour « Les portes du Paradis », mais le film demeure un échec commercial.

Christopher Walken devient rapidement un des acteurs les plus cotés de sa génération au même titre que Dustin Hoffman. Au début les années 80, sa carrière décline. Peu de réalisateurs lui proposent de rôles à la mesure de son talent et à faire abstraction de son physique singulier, excepté David Cronenberg avec « Dead Zone », d’après le roman éponyme de Stephen King contant les mésaventures d'un homme peu ordinaire doué d'un pouvoir médiumnique et «Dangereusement vôtre», où il affronte un 007-Roger Moore en petite forme. On notera aussi sa performance éblouissante dans At close range en père indigne de Sean Penn.

1990 marque son grand retour grâce à Abel Ferrara, qui en fait son acteur fétiche. Christopher Walken tournera d’ailleurs pas moins de quatre films avec lui: le classieux «King of New-York» (1989), le noir «The addiction» (1995), le mélancolique «Nos funérailles» (1996) et « New Rose Hotel » (1998).

Passons outre un certain nombre de navets, en particulier le pitoyable « Wayne’s World 2 ». Une filmographie heureusement réhaussée par d’autres films nettement plus passionnants. Familier des rôles de personnages méchants ou allumés, son aura semble décidément charmer les cinéastes cultes des années 80-90, Walken trouvera ainsi sa place naturellement dans la famille burtonienne et tarantinienne. Il interprète successivement le sicilien sadique Vincent Coccotti dans «True Romance», l’inoubliable capitaine Koons et sa montre dans «Pulp Fiction» ou encore le fou Max Shreck dans la suite des aventures du Batman de Tim Burton. Huit ans plus tard, le réalisateur de « Mars Attacks ! » lui confie le rôle du cavalier sans tête de « Sleepy Hollow ». Regard inquiétant, dents acérées. Sans aucune parole, et par son charisme, Walken effraye les habitant du village et glace le sang des spectateurs au passage.

Silhouette longiligne et regard hypnotique: Christopher Walken n’a pas fini d’hanter de par son inquiétante image les futurs rôles de maniaques et psychopathes que les réalisateurs voudront bien lui confier. Finalement indémodable, son magnétisme séduit chaque nouvelle génération de réalisateurs. On en voudra pour preuve le fait que Spike Jonze l'ait choisi pour illuminer de sa prestation chorégraphique le tout dernier clip de Fat Boy Slim, un tabac sur MTV.

- Hervé 

 
  
Né le 31 mars 1943 à Astoria, état de New-York
Père d'origine allemande, mère d'origine écossaise
Vit tout près de New York, ville qu'il n'a jamais vraiment réussi à quitter avec sa femme qu'il a épousée il y a 30 ans.
Possède trois chats
Co-propriétaire avec Robert De Niro d'un restaurant à Manhattan.

Palmarès: Oscar du meilleur seçond rôle en 1979 pour Voyage au bout de l'enfer  

  

Abel Ferrara, réalisateur de «King of New-York»: «Christopher Walken fait mes films pour jouer, il fait ceux des autres pour le pognon».
(Studio Magazine, décembre 1996)

«Travailler avec Abel Ferrara, c’est plutôt intense. Et sa se voit dans ses films: les acteurs ne s’ennuient pas».
(Studio Magazine, décembre 1996)

 
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