| |
|
|
Atanarjuat, The fast runner (Canada) - Caméra d'or Cannes 01
Outre son titre de " film canadien de l'année " mérité dans ce contexte très pauvre du cinéma local,
ce polar blanc, entre igloo et banquises, qui dure près de trois heures, est la première oeuvre Inuit de
l'histoire du cinéma. Malgré un scénario aussi fin qu'un poil de phoque, certaines scènes
irrésistiblement absurdes (l'esquimau courant nu dans la neige) et son attachement à sa culture
d'origine (le chamanisme), en font une oeuvre de résistance, parfaite démonstration
anti-mondialisatrice, face aux conglomérats transnationaux. Ici le 7ème Art fait acte de témoignage.
Grâce à une caméra et une histoire, l'imaginaire des Inuits ne vient plus d'Hollywood.
| |
|
|
| |
|