L'univers de Gondry est singulier. Tout est dans le titre . L'Homme, et la Nature. Ca donne un
naturiste se baladant devant les caméras et forçant l'admiration de tous les " habillés ". D'ailleurs,
Gondry, dans son " surréalisme naturaliste ", taille un costard à la civilisation, au progrès, aux
empêcheurs de bander en direct devant une femelle dont le système pileux semble hérité des
Hobbits. Film caustique et ironique, il transforme un enfant sauvage digne de Greystoke (en plus "
simpsonnien ") en cobaye des médias et en preuve de la supériorité de l'homme. L'homo horribilus
baise les p'tites françaises comme il " fucke" la société crédule.