(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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HPG. trois initiales qui riment avec X. Porno hétéro, bi, gay. Cinéma trans-courant. Sortie (pas autorisée partout) de HPG, mon vît, mes œuvres, son DVD réunissant tous ses courts-métrages. |
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Ecran Noir : L’étiquette du porno est-elle indélébile ?
HPG : Dans le porno en général on est bien dedans, personnellement j’aime bien avoir l’étiquette d’un pornocrate, car je n’ai pas honte de ce que je fais. Si un acteur porno sait bien jouer et écrire un bon scénario, il n’y a pas de raison qu’il fasse autre chose que du porno. Et puis le porno n’est pas une tare, on peut faire du porno et du traditionnel, et c’est ce que j’essaye de faire.
EN : Justement est-ce que le traditionnel et le porno sont vraiment compatibles ?
HPG : Moi je sectorise par talents, il vaux mieux un bon film porno qu’un mauvais film traditionnel, et inversement. Avant tout ce sont des films. On se met soi-même dans les ghettos et on y reste par bêtise.
EN : Le public peut-il concevoir cette vision du cinéma ?
HPG : Quand tu vois L’empire des sens, il y a une vision masturbatoire et une vision intellectuelle. En général le public n’a rien contre une paire de seins, ce qui importe c’est le talent avec lequel on fait les choses. Après un spectateur face à un film y répond de la manière qu’il veut. On connaît la puissance de la sexualité sur les gens, c’est pour cela que ce sont les mêmes qui sont gênés et attirés par la sexualité au cinéma.
EN : Est-ce que tu t’es inspiré de tes courts comme Hypergolique ou Danger risque de chute pour ton long métrage On ne devrait pas exister ?
HPG : Hypergolique a été fait pour travailler sur le long afin d’apprendre à diriger une équipe et à maîtriser la pellicule. Ce qu’on trouve dans les courts on le retrouve dans le long.
EN : Dans tes courts il y est souvent question de journal intime, une sphère privée de démonstration...
HPG : Moi je suis pour le grand déballage.
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