(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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De passage à Paris pour la promotion de Love Hunters (Hounds of Love), le réalisateur australien Ben Young a accepté de répondre à quelques questions.
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Ecran Noir: Pourquoi avoir choisi l'été 1987 ?
Ben Young: La ville de Perth s'est largement développée dans les années 1980 donc il existe de grands espaces encore intacts. Les vêtements de cette époque sont vraiment peu chers donc ces deux éléments étaient un moyen bon marché pour nous de donner au film une esthétique qui je l'espère lui a permis de se démarquer des autres films à petit budget du même genre. La musique était aussi quelque chose avec laquelle je voulais jouer et la période nous le permettait. Un film comme celui-ci serait presque impossible à faire aujourd'hui compte tenu de l'abondance des téléphones portables et des réseaux sociaux.
EN: Vous êtes-vous inspiré de ce que votre mère vous a dit de la maternité afin de créer le sixième sens de la mère de Vicki ?
BY: Oui. Ma mère a toujours été capable de dire quand quelque chose n'allait pas avec l'un de ses enfants et c'était quelque chose que j'ai décidé d'emprunter pour le film.
EN: Faut-il voir une signification particulière à l'utilisation des ralentis ?
BY: Le ralenti est supposé représenter la différence dans la façon dont les prédateurs voient les activités qui semblent quotidiennes. Ils regardent le monde différemment et prennent en note différents détails.
EN: Estimez-vous que Love Hunters se termine bien ?
BY: Je pense! C'est un film tellement sombre que je voulais finir avec un peu d'espoir… [La fin] ne vous fait pourtant pas oublier les dégâts causés par l'expérience que Vicki a vécue.
EN: Quels sont vos prochains projets ?
BY: Je commence tout juste la post-production d'un film américain que j'ai tourné plus tôt cette année en Serbie. Cela me mènera jusqu'à Noël. Début 2018, j'espère que je serai en train de tourner un thriller en Australie avec une fantastique boîte de production et un écrivain.
wyzman
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